Geneviève Fioraso démissionne de son poste de secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur "pour raisons de santé", confirme l'Elysée

Publié à 16h28, le 05 mars 2015 , Modifié à 18h28, le 05 mars 2015

Geneviève Fioraso démissionne de son poste de secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur "pour raisons de santé", confirme l'Elysée
Geneviève Fioraso © FRED DUFOUR AFP

Cette fois, c'est officiel. Geneviève Fioraso a présenté sa démission de son poste de ministre de l'Enseignement supérieur. Elle quitte son poste "pour raisons de santé", a confirmé l'Elysée auprès de l'AFP ce jeudi 5 mars.

Dans un communiqué de l'Elysée envoyé aux rédactions très vite après cette annonce, François Hollande "remercie Geneviève Fioraso pour l'action accomplie au service de l'excellence de la recherche française et de la modernisation de l'Enseignement supérieur" et lui adresse "ses vœux de rétablissement".

Interrogée par le Dauphiné, Geneviève Fioraso explique pourquoi elle démissionne : 

Mon état de santé est incompatible avec la fonction de ministre et il est impossible d’être ministre à temps partiel. Je ne peux pas à la fois me soigner, ce qui demande de l’énergie et exercer mon activité. [...] Il y a trois semaines, j’avais déjà dit que je voulais exercer mon activité de manière réduite. Aujourd’hui, je décide de m’arrêter et c’est pour moi un crève-cœur. Etre ministre contrairement à ce que l’on peut entendre c’est quelqu’un qui travaille beaucoup. C’est 7h-minuit chaque jour, je ne me plains pas, c’est une grande et belle responsabilité.

C'est Najat Vallaud-Belkacem qui, en plus de son portefeuille de ministre de l'Education nationale, reprendra ses fonctions.

Mardi, le site de L'Express avait annoncé que Geneviève Fioraso était sur le point de quitter l'exécutif. L'hebdomadaire détaillait également les différentes hypothèses envisagées par François Hollande et Manuel Valls pour remplacer la ministre démissionnaire : une prise en charge de son portefeuille par Najat Vallaud-Belkacem (jusqu'à un prochain remaniement) ou la nomination d'un nouveau secrétaire d'Etat.

Mais à en croire L'Express.fr, le président et le Premier ministre divergeaient sur le nom d'un éventuel remplaçant. La préférence du premier allant à Alain Clayes, député-maire de Poitiers, quand le second penchait plutôt pour Maud Olivier, députée de l'Essonne. C'est donc le premier scénario qui a finalement prévalu.

Du rab sur le Lab

PlusPlus