Avec la qualification de la candidate FN Sophie Montel pour le deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs, les archives ont chauffé. Ainsi sont ressortis les propos tenus par l’ancienne conseillère municipale de Besançon défendant les propos de Jean-Marie Le Pen , en 1996, sur "l’évidente inégalité des races". Des propos sur lesquels Sophie Montel est revenu e. Pas Jean-Marie Le Pen, qui assume.
Invité de France Info ce jeudi 5 février, le président d’honneur du Front national, interrogé sur ces propos qui ont justifié la prise de position d’Alain Juppé pour le candidat PS dans le Doubs, a persisté :
"J’avais dit d’ailleurs que les Noirs courent plus vite que les Blancs et nagent beaucoup moins vite. Comment ça se fait ? Il y a bien une petite différence, non ? Qu’est-ce qu’il y a de scandaleux à reconnaître ça ?
"
Et de poursuivre, s’en prenant à Alain Juppé :
"Monsieur Juppé, s’il veut faire des retours en arrière, je vais rappeler qu’il est un condamné de droit commun, à 18 mois de prison avec sursis, pour détournements de fonds.
"
En 1996, Jean-Marie Le Pen, alors président du FN, assurait déjà "croire en l'inégalité des races". Des images conservées par l'INA :
"Je suis un homme libre. Je dis ce que je pense", insiste encore sur France Info Jean-Marie Le Pen, reconnaissant que cela ne plait pas toujours, y compris au sein de son parti. L’épisode récent de la "fournée" en est d’ailleurs un exemple flagrant.