DUEL – Jean-Christophe Cambadélis est moqueur. Sitôt Nicolas Sarkozy (ré)élu président de l’UMP , samedi 29 novembre, le patron du PS l’a renvoyé à sa nouvelle condition de chef de parti. Et non d’ancien président de la République. Via un petit tweet, le patron du PS a ainsi proposé un débat à son homologue de l’UMP, successeur de Jean-François Copé.
.@NicolasSarkozy moins bien élu que prévu, mais élu, donc félicitation. Je vous propose un débat sur l'avenir de la France. #UMP#PS
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 29 Novembre 2014
Une proposition de débat que le député PS de Paris a développé, ce dimanche 30 novembre, au Grand Rendez-vous sur Europe 1 et i>Télé. "C’est une mauvaise nouvelle pour la France mais une bonne nouvelle pour la gauche", a d’abord jugé Jean-Christophe Cambadélis quant à la victoire de Nicolas Sarkozy qu’il estime "mal élu". Et de lancer :
"Je suis responsable du Parti socialiste et il ne me semblerait pas anormal que nous débattions de l’avenir de la France.
"
Jean-Christophe Cambadélis estime donc être le seul interlocuteur légitime de Nicolas Sarkozy. Et non François Hollande ou Manuel Valls, patron de la majorité en tant que Premier ministre. "Il me semble qu’il est chef de parti. Les Français vont pouvoir juger ce que propose l’UMP. Nous ne serons plus dans une situation où il n’y avait personne face à nous", a-t-il poursuivi avant d’ajouter :
"C’est un chef de parti et un ancien président battu qui va se confronter à un Parti socialiste qui se veut combatif.
"
"On pourrait faire le florilège de tout ce qu’il a dit meeting après meeting", a renchéri le patron de la rue Solférino dénonçant un programme thatchérien :
"Croyez-moi, c’est un programme ultralibéral et totalement conservateur.
"
Si Jean-Christophe Cambadélis pense être le bretteur légitime pour débattre avec le chef de l'opposition, il n'est pas sûr que Nicolas Sarkozy l'entende de cette oreille. Et accepte un débat.