Vous avez aimé les "djihadistes Verts" ? Vous adorerez les écolos "en voie de radicalisation". La trouvaille sémantique est de Jean-Marie Le Guen, à propos de Cécile duflot. Invité de l’émission "Questions d'info" LCP-France Info-Le Monde-AFP ce mercredi 21 janvier, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement a critiqué en ces termes le positionnement politique de l’ex-ministre du Logement, accusée d’être de plus en plus critique vis-à-vis du gouvernement :
Cécile Duflot, ce n’est pas les Verts. Cécile Duflot est sur une trajectoire politique (…). Elle est dans une espèce de voie de radicalisation.
Un vocabulaire qui n’est pas innocent, au regard de l’actualité marquée par le terrorisme et la menace djihadiste. Jean-Marie Le Guen prend d’ailleurs soin de condamner Cécile Duflot sur ce thème-là aussi, en l’opposant à l’un de ses camarades Verts :
Sur les questions touchant au terrorisme, quand j’entends François de Rugy (le coprésident du groupe Europe Ecologie-les Verts à l’Assemblée nationale) qui appelle à la responsabilité, à la mobilisation contre le terrorisme, je n’entends pas les mêmes propos dans la voix de Cécile Duflot.
En guise de riposte, l’intéressée a préféré opter pour le second degré, comme l’illustre l’un de ses tweets publié le même jour :
Attention attention @pbloche député socialiste en plein processus de radicalisation écologiste ;) pic.twitter.com/eVx4HjjnY5
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 21 Janvier 2015