Jean-Marie Le Pen estime être "the right man in the right place" pour les élections régionales en PACA

Publié à 09h27, le 31 décembre 2014 , Modifié à 09h27, le 31 décembre 2014

Jean-Marie Le Pen estime être "the right man in the right place" pour les élections régionales en PACA
Jean-Marie Le Pen © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Jean-Marie Le Pen est en forme. Le président d'honneur du Front national a conclu son année médiatique sur RTL ce mercredi 31 décembre comme il a traversé 2014 : au moyen d'une saillie qui ne manquera pas d'irriter au sein de son propre camp.

Le sujet cette fois-ci ? Les prochaines élections régionales. Le fondateur du FN veut se présenter en PACA. Mais Marine Le Pen préférerait que Marion Maréchal – Le Pen conduise cette liste frontiste. Du coup, ça grésille un peu au sein de la famille Le Pen.

L'eurodéputé frontiste a une nouvelle fois défendu sa candidature, balayant l’argument de son âge d'un revers de la main en évoquant l'exemple du… président tunisien Béji Caïd Essebsi âgé de 88 ans. "C'est une région [PACA, ndlr] où j'ai fait 33% aux dernières élections européennes et il me parait tout à fait naturel que j'assume ma responsabilité dans le cadre d'une vie politique que je ne vois limité que par le patron [Rires]", a ainsi estimé Jean-Marie Le Pen.

D'où cette conclusion sans appel :

"

I'm the right man in the right place.  

"

Et Jean-Marie Le Pen de nier les tensions au sein de sa famille, louant une nouvelle fois les "qualités" de Marion Maréchal – Le Pen. Mais pas question pour autant de lui laisser sa place. "Elle sera bien sûr à mes côtés dans la bataille que nous allons mener pour mettre monsieur Vauzelle à la porte", a-t-il précisé, manière à peine déguisée de hiérarchiser comme il l'entend les forces frontistes.

[BONUS TRACK] Pas sa tasse de thé

Jean-Marie Le Pen est revenu sur le ralliement au RMB de Sébastien Chenu , ancien UMP et fondateur du mouvement GayLib. "Ce n'est pas ma tasse de thé mais au Front national il y a de tout. Il y a des Gaullistes, il y a des homosexuels", a résumé le président d'honneur du FN avant d'évoquer une nouvelle fois Florian Philippot. "Ça ne me choque pas. Cela appartient à sa vie privée mais cela dit, cela ne doit pas interférer dans la politique, ni dans les choix politiques", a-t-il dit.

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