Jean-Vincent Placé plaide pour une primaire commune à gauche pour la présidentielle de 2017

Publié à 17h45, le 18 juin 2014 , Modifié à 17h57, le 18 juin 2014

Jean-Vincent Placé plaide pour une primaire commune à gauche pour la présidentielle de 2017
Jean-Vincent Placé © MaxPPP

UNION - Imaginez une primaire pour 2017 où François Hollande affronterait Jean-Vincent Placé, Cécile Duflot et quelques autre impétrants socialistes...

S’il ne présage d’aucune candidature, le sénateur EELV de l’Essonne formule ce souhait d’une primaire commune à gauche, entre socialistes et écolos pour la prochaine élection présidentielle. C’est ce qu’il explique dans les pages du Nouvel Observateur, ce mercredi 18 juin.

Ce n’est pas tant la primaire qui motive Jean-Vincent Placé que la présentation, sous une même étiquette, d’un candidat unique à gauche. Ou, en gros, la non-présentation d’un candidat vert à la prochaine présidentielle. Il explique :

Le FN et l’UMP seront au-dessus des 20% au premier tour. Il faudra l’union de la gauche et des écologistes car le ticket d’entrée sera à ce niveau-là.

Et, pour appuyer sa demande, le président du groupe vert au Sénat sort les scores des précédents candidats EELV à la présidentielle :

On a fait 1,5% avec Dominique Voynet en 2007, 2,3% avec Eva Joly en 2012. Quelle que soit la qualité de la candidature la prochaine fois, elle finira à 1%.

Une nouvelle fois, Jean-Vincent Placé rejoint donc Daniel Cohn-Bendit, dont il n’a finalement jamais été aussi proche depuis que ce dernier a annoncé sa retraite politique. Durant la campagne présidentielle, celui qui était encore député européen s’était interrogé sur le maintien de la candidature d’Eva Joly. 

Jean-Vincent Placé s'éloigne en revanche de Cécile Duflot. Le quotidien Le Monde expliquait samedi 14 juin que les relations entre l'ancienne ministre du Logement et le patron des sénateurs écologistes ont du mal à survivre à la sortie du gouvernement des ministres EELV.

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