L'UMP Guillaume Peltier veut imposer une "nouvelle parité" entre public et privé

Publié à 09h28, le 30 septembre 2014 , Modifié à 09h31, le 30 septembre 2014

L'UMP Guillaume Peltier veut imposer une "nouvelle parité" entre public et privé
Guillaume Peltier et Jean-Jacques Bourdin © Captures d'écran BFMTV

50/50 - Sarkozy ne suffit pas. C'est le constat qu'a établi l'un de ses plus fervents soutiens, l'un de ceux qui militent pour son retour depuis deux ans et demi : Guillaume Peltier. Et si le cofondateur de la Droite forte s'est réjoui du come-back de l'ex-président, il a répété, ce mardi 30 septembre sur BFMTV, qu'il faudra qu'il s'accompagne de "nouvelles têtes".

Voici ce qu'il a dit, distillant les punchlines avec la régularité d'un métronome :

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Il nous faudra au côté de Nicolas Sarkozy de nouvelles têtes, de nouvelles figures et plus important encore une nouvelle façon de faire de la politique, une nouvelle façon de poser et de porter des idées. La classe politique, toute tendance confondue, manque cruellement de courage. [...] Moi, je veux une classe politique qui n'ait plus simplement le courage de dire mais qui retrouve le courage de faire.

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Et, pour trouver de nouvelles têtes, Guillaume Peltier a une solution qu'il désigne sous le terme de "parité". Oh, n'allez pas croire qu'il s'agit ici d'établir une égalité entre homme et femme lorsqu'un parti présente des candidats aux élections. Celle-ci, bien que souvent malmenée par l'UMP, est déjà obligatoire. Non, Guillaume Peltier veut une parité public / privé. Il l'a expliqué :

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Je suis attaché à la parité mais je suis attaché à une nouvelle parité. En 2017, je souhaite que les partis politiques soient contraints de présenter 50% de candidats issus du secteur privé. Notre classe politique souffre d'une surreprésentation de la haute fonction publique. Le jour où vous aurez plus d'agriculteurs, d'artisans, de commerçants, d'entrepreneurs dans le monde politique, alors oui, notre pays se portera bien mieux.

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Depuis 2000, les partis politiques doivent présenter le même nombre de candidats et de candidates aux élections. S'ils ne le font pas, c'est le portefeuille qui est visé avec une retenue sur les financements publics. En 2010, l'UMP le parti le plus sanctionné pour non-respect de la parité au Parlement, ce qui l'avait privé de 4,13 millions d'euros d'aide publique

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