Non, François Hollande n'est pas comme ça. Après Ségolène Royal prenant la défense du chef de l'Etat, c'est Bernard Poignant, un très proche de François Hollande par ailleurs conseiller à l'Elysée, qui vient contester la teneur de l'ouvrage de Valérie Trierweiler au micro d'Europe 1 ce 5 septembre. Il revient notamment sur le récit des "sans-dents", ce surnom qu'utiliserait le Président pour se moquer des gens pauvres, selon les affirmations de son ex-compagne :
Jamais je ne l’ai entendu parler de manière méprisante, condescendante, insultante, à l’égard de quiconque.
Plus généralement, cet amis de François Hollande jette le discrédit sur l'ensemble d'un livre "écrit avec la plume de la vengeance" :
Je ne reconnais absolument pas François Hollande dans ce qui est écrit. Il y a une part totalement privée, le livre commence en nous faisant rentrer dans la chambre, dans la salle de bain, sur le lit, pour une séparation, une déchirure de couple ... C’est irresponsable de faire ça, ça doit rester dans le privé. (...)
Je vois bien que c’est un livre pour faire mal, un livre écrit avec une plume de vengeance, et je n’ai jamais considéré qu’une plume de vengeance pouvait générer un esprit de vérité.
Et d'ajouter que Valérie Trierweiler savait qu'aucun démenti ne pourrait être apporté par son ancien compagnon, de part son statut de chef d'Etat, et qu'elle pouvait ainsi "faire ce qu'elle veut".
A lire également sur le Lab :
>> Hollande surnomme les gens pauvre les "sans-dents" selon Trierweiler
>> Hollande n'aime pas "les handicapés qui font commerce de leur handicap" selon Trierweiler