Laurent Wauquiez demande aux Juppé, Fillon, Copé, etc. de stopper les attaques menées contre lui

Publié à 21h24, le 12 mai 2014 , Modifié à 21h41, le 12 mai 2014

Laurent Wauquiez demande aux Juppé, Fillon, Copé, etc. de stopper les attaques menées contre lui
Laurent Wauquiez © MaxPPP

Le cas Henri Guaino l’avait un peu éclipsé. Mais Laurent Wauquiez fait lui aussi partie de ces frondeurs de l’UMP qui, à quelques jours du scrutin des européennes, entonnent un air différent de celui de l’UMP. Attaqué par Alain Juppé, François Fillon ou encore Jean-François Copé, le député de Haute-Loire réplique dans Le Parisien :

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Que chacun fasse l’effort d’avancer des propositions au lieu de se livrer à des attaques. Ça suffit les caricatures et les tirs croisés dans notre famille !

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Celui qui est également vice-président de l’UMP s’interroge : "Est-ce un crime de dire que l’Europe à vingt-huit ne fonctionne plus ? De quel droit veut-on nous imposer de nous taire ? Certains ont-ils peur de secouer les tabous ?". Puis, répondant à ceux qui lui demandent de se taire, il ajoute :

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Je respecte les idées des autres et je demande que les nôtres le soient aussi. Elles représentent une sensibilité importante au sein de notre mouvement, que l’on aurait tort de mépriser.

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Le député avait été attaqué par Jean-François Copé fin avril. "Laurent Wauquiez a des positionnements individuels parce que populistes", avait lâché le président de l’UMP.

L'ancien ministre des Affaires européennes se démarque à l'UMP depuis plusieurs semaines en souhaitant "tout faire exploser" en Europe, revenir à une Europe des six plus protectionniste et sortir de l'espace Schengen. Des mots "incompréhensibles", "insultants" et même "irresponsables" avait jugé François Baroin sur BFMTV le 29 avril.

Dimanche 11 et lundi 12 mai, Alain Juppé, Jean-François Copé ou encore Luc Chatel ont dénoncé l’attitude de ces frondeurs, en premier desquels on trouve Henri Guaino. L’ancienne plume de Nicolas Sarkozy a indiqué qu’elle ne votera pas pour la liste UMP en Île-de-France pour les européennes.

Au Grand Jury, Alain Juppé a estimé que "quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire c’est d’en tirer les conséquences". Un message qui, s’il s’adressait d'abord à Henri Guaino, peut aussi concerner Laurent Wauquiez. 

Du rab sur le Lab

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