NON, C'EST NON - Elles commencent à se faire rare les personnalités de l'UMP à s'opposer au retour de Nicolas Sarkozy. Alors que l'ancien président aurait déjà planifié son premier déplacement et que les soutiens continuent d'affluer, Serge Grouard, député-maire d'Orléans, a envoyé une fin de non-recevoir à l'ancien chef d'Etat.
Dans un communiqué de presse du 19 septembre intitulé "Retour de Nicolas Sarkozy : La réponse est non", le soutien de François Fillon en 2012 explique les raisons pour lesquelles, selon lui, Nicolas Sarkozy ne doit pas revenir:
Ça y est. Le buzz politico-médiatique, savamment orchestré, a commencé. Et pourtant il n’y a dans le pays ni nostalgie ni désir de Nicolas Sarkozy. D’homme providentiel, il n’y en eut qu’un. Ce fut de Gaulle. Il n’y en aura pas d’autre. Et le bilan du quinquennat précédent n’est pas tel qu’il puisse justifier le retour de l’ancien Président.
Puis, le maire d'Orléans compare le retour de l'ancien président aux "cent jours" de Napoléon Bonaparte en 1815:
Loin de jouer l’Eternel retour, les Français ont besoin de rassemblement, de confiance et d’espoir. Il faut pour cela un projet de redressement avec une équipe solide, renouvelée et irréprochable pour le conduire. Le retour de l’île d’Elbe et les « Cent jours » risquent fort de se terminer à Sainte-Hélène. Mais après Waterloo.
Une référence à la fameuse défaite de Napoléon Bonaparte qui précipita sa chute définitive en 1815. Une prise de position pas si surprenante lorsque l'on se souvient que Serge Grouard s'était déclaré "choqué" par la promesse non-tenue de Nicolas Sarkozy de ne pas revenir en politique.