Le gouvernement apprécie le répit médiatique que lui accorde le retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP

Publié à 07h36, le 03 décembre 2014 , Modifié à 07h36, le 03 décembre 2014

Le gouvernement apprécie le répit médiatique que lui accorde le retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP

Le retour de Nicolas Sarkozy, élu une nouvelle fois (après 2004) président de l’UMP est-il une bonne nouvelle pour la majorité ? C’est avant tout "une bonne nouvelle pour la démocratie", ont tenté de justifier Bruno Le Roux et François Rebsamen. Auparavant, Jean-Christophe Cambadélis, lui, avait affirmé que c’était "une mauvaise nouvelle pour la France", mais "une bonne nouvelle pour la gauche".

Plus précisément, c’est également une bonne nouvelle pour le gouvernement. Pour deux raisons :

1. Le retour de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique permet à la gauche de se ressouder face à un adversaire commun.

2. Cela enlève de la pression médiatique sur le gouvernement et la majorité.

C’est ce que reconnait, sans ambages, mais en off, un "membre du gouvernement" dans les colonnes du Figaro de ce mercredi 3 décembre.

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Maintenant, quand j’ouvre Libération, je lis cinq pages contre Sarko. C’est mieux que cinq pages contre nous.

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Si le patron du PS avait estimé que c’était une bonne nouvelle pour la gauche, c’est parce que, dit-il, "le temps de tous contre le PS s’achève". "Le gouvernement pourra aussi avoir un débat projet contre projet, le Parti socialiste contre l’UMP", ajoutait François Rebsamen, le ministre du Travail.

Ce débat projet contre projet, Jean-Christophe Cambadélis en revanche ne devrait pas l’avoir en tête à tête avec Nicolas Sarkozy. Brice Hortefeux a ainsi évacué l’idée , assurant que le numéro 1 du PS n’était pas au niveau de l’ancien chef de l’Etat, pourtant redevenu numéro 1 de l’UMP.

Du rab sur le Lab

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