Le président du groupe d'études sur l'enfance à l'Assemblée démissionne après la nomination de Jacques Toubon comme défenseur des droits

Publié à 12h16, le 10 juillet 2014 , Modifié à 15h15, le 11 juillet 2014

Le président du groupe d'études sur l'enfance à l'Assemblée démissionne après la nomination de Jacques Toubon comme défenseur des droits
Delphine Pineau (Maxppp).

Il fait ça pour envoyer un signal aux parents de France, et assure avoir abandonné l'idée de faire pression sur François Hollande. Guy Delcourt, député socialiste et président du groupe d'étude sur l'enfance et l'adolescence à l'Assemblée nationale , démissionnera de ses fonctions lorsque Jacques Toubon sera officiellement nommé Défenseur des droits en Conseil des ministres, le 16 juillet prochain, comme il l'annonce dans un tweet .


Contacté par le Lab, Guy Delcourt rappelle que "dès la première heure", il s'était opposé à la nomination de l'ancien ministre de la Défense à ce poste. Celui qui estimait qu'il y a "un problème entre François Hollande et les Français " ne croit pas un traître mot de Jacques Toubon :


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On ne peut pas en permanence tout pardonner. Jacques Toubon sait s'adapter aux situations. Il dit avoir changé, qu'il regrette ce qu'il a dit. Mais il y a des propos que je ne pardonne pas. Un homme ne peut pas avoir changé aussi radicalement. Je me souviens encore ses propos à la limite de l'homophobie. Et puis un défenseur des droits agé de 73 ans, avec son parcours...

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Guy Delcourt avait, comme président des études sur l'enfance, des liens obligatoires avec le Défenseur des droits. Et celui-ci ne souhaite pas travailler avec Jacques Toubon :


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J'ai besoin de travailler avec des gens que je respecte.

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Guy Delcourt assure par ailleurs que ce n'est pas par sectarisme qu'il s'oppose à la nomination de Jacques Toubon: "Je trouvais que la nomination de Baudis était parfaitement justifiée", précise-t-il. Précision utile également, "je ne fais pas partie des frondeurs".

Du rab sur le Lab

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