On le sait, l'UMP a de gros problèmes de trésorerie. Endetté de plusieurs dizaines de millions d'euros, le parti coupe dans les dépenses depuis des mois pour tenter de redresser la barre. Des économies qui iraient même jusqu'aux dosettes de café, à en croire l'Obs. Mais pas seulement. Pour réduire son déficit, le parti de la rue de Vaugirard met aussi la pression sur les élus qui ne sont pas à jour de cotisations. Le manque à gagner engendré par ces dizaines de mauvais payeurs -députés, sénateurs, conseillers généraux, conseillers régionaux, etc.- se chiffrerait en centaines de milliers d'euros selon le Parisien, qui avançait fin décembre 2014, une note de 958.000 euros.
Entre, "coups de fil", "courriers de relance" et "lettres personnalisées", le trésorier de l'UMP, Daniel Fasquelle, fait tout pour convaincre les élus concernés, parmi lesquels encore une centaine de parlementaires, de se mettre à jour. Un travail qui "porte ses fruits", précisait l'intéressé au Lab, le mois dernier, notant que "pas mal de parlementaires se sont mis à jour depuis la fin de l'année." Reste les plus récalcitrants, ceux qui malgré les injonctions ne versent toujours pas le précieux sésame au parti. Selon le Parisien Mag, pour ceux là, Daniel Fasquelle a déjà fixé un ultimatum: le 1er juillet 2015.
A compter de cette date, le trésorier de l'UMP menace de donner les noms des derniers irréductibles à ... Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP, et de publier la liste. Un ultimatum qui ferait déjà son petit effet. Le député du Pas-de-Calais, explique que lorsqu'ils le croisent dans les couloirs du Palais-Bourbon, les parlementaires se dépêchent désormais de lui glisser un chèque pour verser leur cotisation.
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