Législative dans le Doubs : la candidate FN fait campagne sur le thème du "péril islamiste"

Publié à 14h16, le 24 janvier 2015 , Modifié à 14h16, le 24 janvier 2015

Législative dans le Doubs : la candidate FN fait campagne sur le thème du "péril islamiste"
Sophie Montel et Marine Le Pen. © SEBASTIEN BOZON / AFP

Le dimanche 1er février aura lieu une élection législative partielle à risque pour le PS. Dans cette circonscription où il s’agit d’élire le successeur de Pierre Moscovici, devenu commissaire européen, le Parti socialiste joue sa majorité absolue à l’Assemblée nationale. En embuscade, Sophie Montel, la candidate du Front national espère créer la surprise et gonfler les rangs frontistes à la chambre basse composés de Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen.

Pour y parvenir, après les attentats qui ont touché la France, la candidate frontiste fait campagne sur le thème du "péril islamiste" , comme le relaye Le Monde dans un reportage consacré à cette élection.

Ainsi, comme le rapporte le quotidien du soir ce samedi 24 janvier, le Front national, discret en termes de réunions publiques, tracte aux abords des usines et met en avant, sur ses documents de campagne, "des images de combattants de l’Etat islamique entourant un Hexagone bleu avec ce slogan : 'Protégeons les Français'".

La candidate d’extrême droite se défend pourtant de toute récupération politique de l’actualité dramatique de ce début d’année 2015. 'Le FN a toujours averti des risques liés à l’immigration massive', rappelle Sophie Montel, fidèle à la ligne de Marine Le Pen. Elle ajoute avec un "mais" révélateur :

"

On ne fait pas d’amalgames, mais il ne faut pas pour autant faire l’autruche.

"

Cette thématique sera-t-elle porteuse pour la candidate du FN ? Toujours est-il qu’en cas de second tour entre le Front national et le PS, le candidat de l’UMP Charles Demouge adoptera la stratégie du "ni-ni". Ni PS, ni FN, lui qui avait pourtant, dans un premier temps, déclaré au JDD qu’il donnerait sa préférence au candidat socialiste.

Il a semble-t-il changé d’avis depuis, n’ayant pas apprécié certaines attaques de son concurrent du PS. Au Monde, il affirme et s’explique :

"

Si je ne suis pas qualifié, je n’appellerai à voter ni pour le PS, ni pour le FN. L’unité nationale se fait contre le terrorisme et sur la défense de la liberté. Ca s’arrête là.

"

Unité nationale n'est donc pas synonyme de "front républicain".

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