Législative partielle dans le Doubs: les ténors nationaux s'engagent

Publié à 14h10, le 18 janvier 2015 , Modifié à 17h08, le 19 janvier 2015

Législative partielle dans le Doubs: les ténors nationaux s'engagent
Montage le Lab via AFP

C'est la principale conséquence de la désignation de Pierre Moscovici au poste de commissaire européen aux Affaires économiques. Une législative partielle se tiendra le 1er février dans le Doubs pour remplacer l'ancien ministre de l'Économie. Et comme le révèle le JDD le 18 janvier, le scrutin local prend désormais une tournure nationale. 

On savait que Marine Le Pen allait se rendre dans le département pour soutenir sa candidate le 23 janvier. Elle devrait venir faire la sortie de l'usine Peugeot de SochauxFlorian Philippot, lui, était présent le 14 janvier dernier. Une présence massive des cadres du parti afin de récupérer éventuellement un siège de député en plus.

En réponse, c'est Manuel Valls, le Premier ministre, qui viendra tenir un meeting de soutien à Frédéric Barbier, candidat socialiste, à Audincourt le 27 janvier. Une précision importante lorsque l'on sait que le groupe PS a quasi déjà perdu sa majorité absolue à l'Assemblée Nationale.  Une victoire du PS risque cependant d'être difficile puisque le parti n'a gagné aucune des treize élections législatives organisées depuis 2012.

Enfin, l'UMP va elle aussi investir le terrain. Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand doivent s'y rendre. Nicolas Sarkozy pourrait également se rendre sur place entre les deux tours. 

Une situation qui n'arrange guère le candidat UMP Charles Demouge. Affirmant vouloir mener une "campagne locale", le candidat de 69 ans doit finalement voir ce scrutin se nationaliser. Il explique :

Je voulais faire une campagne locale, je ne voulais pas que les responsables nationaux de l'UMP viennent ici. Mais l'enjeu est devenu national !

Le deuxième tour de l'élection se tiendra le 8 février. 

#BONUS TRACK

Le même candidat UMP s'exprime également sur la possibilité d'être éliminé dès le premier tour. Et, si tel est le cas, le choix du candidat UMP est clair, donnant sa préférence à un vote PS :

Évidemment, il ne faut pas que le FN gagne.  

Une déclaration qui va à l'encontre du fameux "ni-ni" instauré à l'UMP et défendu par Guillaume Peltier en ces termes: "les deux se valent"

[Edit 19/01 16h50]

Finalement, Charles Demouge n'appellera pas à voter PS en cas de second tour PS/FN. C'est en tout cas ce qu'il assure à un journaliste de Marianne, lundi 19 janvier :

Le candidat UMP n'aurait pas apprécié certaines attaques du candidat PS dans son tract de campagne, ajoute le journaliste. 

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