Les petits pronostics de Jean-Christophe Cambadélis avant les départementales

Publié à 21h43, le 13 mars 2015 , Modifié à 21h46, le 13 mars 2015

Les petits pronostics de Jean-Christophe Cambadélis avant les départementales
Jean-Christophe Cambadélis © Joel SAGET/ AFP

PASSION PRONO - Les élections départementales des 22 et 29 mars ne s'annoncent pas folichonnes pour la gauche, en particulier pour le PS. Mais après avoir dénoncé le "suicide politique en direct" d'une gauche désunie, Jean-Christophe Cambadélis a visiblement décidé de ne pas se laisser abattre. Et le patron du PS livre ses pronostics optimistes.

Dans une interview aux titres du groupe Nice Matin, à paraître samedi 14 mars et relayée par l'AFP, le premier secrétaire du parti socialiste fait ainsi part de ses ambitions pour ce scrutin :

Nous ambitionnons d'abord de maintenir notre rang en nombre de conseillers départementaux. Entre 800 et 1.000 conseillers, cela démontrerait que nous sommes toujours la première ou la deuxième formation politique de ce pays.

 

La gauche dirige aujourd'hui 61 des 101 départements. Entre 30 et 40 départements sont susceptibles de basculer à droite. D'ailleurs, rue de Solférino, les éléments de langage sont déjà prêts pour décrire les degrés éventuels de la déroute annoncée. 

Mais qu'importe. "Camba", lui, veut y croire. Il fait même un autre pronostic. Celui-ci concerne le FN. Il dit :

 

Au fond, Marine Le Pen n'aura pas plus de 80 [conseillers départementaux]. Il reste une vingtaine de départements où se joue l'ampleur de la résistance ou de la victoire.

 

80, ce serait déjà 40 fois mieux que les 2 conseillers que le FN compte à l'heure actuelle. Et puis le député de Paris fait un troisième "pari" : une hausse d'"au moins 15%" de la participation, alors que l'abstention est prévue comme massive. Il explique :

 

Par rapport aux élections cantonales (ancienne désignation, ndlr) précédentes, il y aura au moins 15% de plus de votants. [...] L'abstention, dont nous portons une part de responsabilité, peut toutefois permettre au FN d'être au deuxième tour d'un certain nombre d'élections voire de les gagner, en se faufilant dans les failles de la crise de la République.

 

Pour contrer ce phénomène, Jean-Christophe Cambadélis estime qu'il faut expliquer aux Français que "les départements ont changé" et que "c'est un enjeu de proximité très important". 

Ces élections désigneront 4.108 conseillers départementaux dans une nouvelle carte comportant 2.054 cantons.

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