Les quatre journalistes ex-otages en Syrie accueillis par François Hollande à Villacoublay

Publié à 08h57, le 20 avril 2014 , Modifié à 11h08, le 20 avril 2014

Les quatre journalistes ex-otages en Syrie accueillis par François Hollande à Villacoublay
Édouard Ellias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres accueillis par François Hollande et Laurent Fabius le 20 avril 2014. © Images BFMTV

Après un arrêt à la base militaire d'Evreux pour des examens médicaux, les quatre journalistes ex-otages en Syrie , Édouard Ellias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres sont arrivés peu avant 9h à la base de Villacoublay au sud de Paris, pour leur accueil officiel par François Hollande et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Tous se sont longuement retrouvés sur le tarmac :




Le reporter d'Europe 1 Didier François a eu un aparté sur le tarmac avec François Hollande :




François Hollande s'est exprimé devant la presse et les proches des ex-otages :


Après avoir estimé qu'il s'agissait d'un "jour de joie pour la France" et avoir rappelé que d'autres otages français devaient encore être sauvés, le Président a eu ce mot plus politique :

"

Je veux enfin rappeler que la France fait en sorte que la Syrie retrouve enfin la liberté, la démocratie. Nous avons mené la politique qui convenait, nous avons voulu que les armes chimiques puissent être détruites, nous faisons tout pour qu’il puisse y avoir une négociation qui permette enfin cette transition politique. C’est dur, très difficile. Et pour cela il faut qu’il y ait aussi des journalistes qui fassent leur travail.

"

Didier François s'est exprimé à la suite de François Hollande :


Il a lancé : "les Français sont formidables !", se disant très touché par "le degré de mobilisation". Il a également salué le travail "discret" des diplomates :

"

On n’a jamais douté, de temps en temps on avait des bribes, on savait que tout le monde était mobilisé, les services de l’Etat. On a vraiment cette chance d’être Français.

"
 

A noter, la présence d'Harlem Désir, désormais secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes après avoir été patron du PS. Il a milité avec Didier François pour SOS Racisme. Le slogan "Touche pas à mon pote" a ainsi été trouvé par le journaliste.


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