Libération de Serge Lazarevic : Olivier Besancenot tempère l'enthousiasme de François Hollande

Publié à 10h07, le 10 décembre 2014 , Modifié à 11h55, le 10 décembre 2014

Libération de Serge Lazarevic : Olivier Besancenot tempère l'enthousiasme de François Hollande
Olivier Besancenot © JB Le Quere / Maxppp

Invité mardi 9 décembre de l'émission Tirs Croisés sur i>Télé, Olivier Besancenot n'est pas parvenu à partager totalement l'enthousiasme ambiant après l'annonce de la libération de Serge Lazarevic, le dernier otage français enlevé le 24 novembre 2011 au Sahel. S'il se réjouit de cette bonne nouvelle, son optimisme reste mesuré. Selon lui, les risques de prises d'otages liés aux interventions militaires françaises à l'étranger restent élevés.

On ne peut que se féliciter de la libération d'un otage. Maintenant, je ne sais pas qui il est, je ne connais pas son parcours. Je serais peut-être un peu plus prudent que le Président de la République quand il dit qu'il n'y aura plus d'otage français vu la politique que mène la France dans le monde et particulièrement en Afrique je pense que malheureusement, on va au-devant de gros problèmes. Et c'est une, parmi tant d'autres, des raisons qui fait que nous sommes opposés aux interventions militaires françaises au Mali, en Centrafrique, dont on pourrait tirer le bilan.

Retrouvez la réaction d'Olivier Besancenot à partir de 20"



Le Président de la République, qui a accueilli ce mercredi 10 décembre Serge Lazarevic sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay, avait annoncé la nouvelle la veille, lors d'une visite au siège de l'état-major de la Garde républicaine. François Hollande n'a cependant jamais dit, comme l'interprète Olivier Besancenot, "qu'il n'y aura plus d'otage français". Mais qu'il espérait qu'il n'y en ait plus.

La France ne compte plus d'otage dans le monde et elle ne doit plus en compter à l'avenir. Cela suppose une grande vigilance et une grande protection de nos intérêts.

Olivier Besancenot avait déjà exprimé son opposition à l'intervention des forces françaises au Mali en 2013. Il avait accusé le Président de la République de "cultiver son profil de chef de guerre".

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