Stéphane Le Foll ne nie pas des contreparties pour libérer Serge Lazarevic

Publié à 09h45, le 10 décembre 2014 , Modifié à 09h45, le 10 décembre 2014

Stéphane Le Foll ne nie pas des contreparties pour libérer Serge Lazarevic
Stéphane Le Foll © REUTERS/Jacky Naegelen

C’est une question récurrente : la France paye-t-elle pour faire libérer ses otages ? Invité de France 2 ce mercredi 10 décembre, Stéphane Le Foll ne nie pas des négociations.

Alors qu’il est interrogé sur d’éventuelles contreparties à la libération de Serge Lazarevic, le porte-parole du gouvernement, qui suit en direct sur France 2 l'arrivée du Falcon ramenant en France l'otage libéré la veille après plus de trois années de captivité au Sahel aux mains d'Aqmi, se contente de lâcher :

Il y a eu une négociation, voilà c'est ce qu'il faut dire.

Stéphane Le Foll, fidèle parmi les fidèles de François Hollande, précise que cette négociation a été "menée par la France, menée par les pays qui, avec la France, agissent dans toute cette région pour lutter contre le terrorisme, les relais...". Ce qui a "fonctionné à plusieurs reprises pour libérer les otages", ajoute-t-il.

Quant à l'hypothèse selon laquelle des prisonniers d'Aqmi ont été libérés en échange de l'otage français, le porte-parole du gouvernement ne nie pas également. Mais ne confirme pas non plus.  Il dit :

J'ai entendu ça, je ne sais pas. Je ne m'aventurerai pas sur des commentaires sur des choses que je ne connais pas.

"Dans cette libération comme dans d'autres, il y a à la fois des négociations, des relais diplomatiques" et "la discrétion", a conclu Stéphane Le Foll. 

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