20h, TF1. Manuel Valls trépigne sur sa chaise, attendant la diffusion de reportages pour – enfin – donner sa première interview de Premier ministre. Un costume que l’ancien premier flic de France entend bien porter en entier malgré les pressions des hollandais, Stéphane Le Foll, Bruno Le Roux, Michel Sapin, etc., réunis mardi 1er avril au soir, "au grand complet". Cette pression a conduit à la formation d’un gouvernement assez ressemblant au précédent, avec le maintien de plusieurs proches du chef de l'État. Sur ce sujet, Manuel Valls répond par une formule :
"Nous sommes tous des hollandais.
"
Manuel Valls accepte donc son rôle de numéro 2. Il le redit : "Nous avons composé le gouvernement ensemble. C’est lui qui fixe le cap, c’est lui qui a reçu la légitimité des Français en étant élu en 2012", jure-t-il.
Cette déclaration vaut bien un lapsus, quelques instants plus tard :
"François Hollande a été élu. Je suis là pour fixer… pour mettre en œuvre son projet.
"
Un Premier ministre qui se voit comme un "entraîneur", quitte à régler certains comptes avec l'ancien gouvernement :
"C’est important l'entraîneur pour permettre de mieux jouer de manière collective.
"