Manuel Valls et Frédéric Cuvillier s'accordent pour critiquer "les exactions" provoquées par la grève à la SNCF

Publié à 11h05, le 16 juin 2014 , Modifié à 11h14, le 16 juin 2014

Manuel Valls et Frédéric Cuvillier s'accordent pour critiquer "les exactions" provoquées par la grève à la SNCF
Manuel Valls et Frédéric Cuvillier le 3 janvier 2014 / Maxppp

3,2,1 PARTEZ - C'est ce qu'on appelle "accorder ses violons". Invités respectivement sur France Info et France Inter le lundi 16 juin à cinq minutes d'intervalle, le Premier ministre, Manuel Valls, et le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, ont tous les deux dénoncé les pratiques de certains grévistes de la SNCF.

Premier à être interrogé sur son admiration pour Clemenceau, surnommé le "briseur de grèves", Manuel Valls refuse ce surnom mais attaque les perturbations causées le matin même par certains grévistes:

On ne peut pas briser une grève. Il faut faire attention parce que ce matin, au moment où nous nous parlons, il y a aussi des comportements inadmissibles dans le cadre de la grève SNCF. Envahissement d'un poste d'aiguillage ou de dépôt en Auvergne ou à Villeneuve Saint-Georges en région parisienne, incendie volontaire sur la ligne B du RER. Tout ça n'est pas acceptable face à l'intérêt supérieur des Français.

Des éléments de language repris dans la foulée par Frédéric Cuvillier qui dénonce même "des exactions":

J'en appelle à la responsabilité. Ce que je vois depuis ce matin, ce sont des occupations d'aiguillage, des incendies volontaires, des trains qui sont bloqués à la sortie de leur dépôt pour bloquer ces trains dont on sait qu'ils sont utiles aux lycéens. Il y a des actes qui ont été notés et je les condamne. [...] Il y a eu des exactions effectivement. 

Les deux ministres ont par ailleurs confirmé leur volonté de faire voter la réforme ferroviaire, dont le texte sera discuté le 17 juin à l'Assemblée Nationale. Une position commune qui diffère de la position de l'UMP, divisée sur la question

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