"C’est une faute" , l’a prévenu le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone. Manuel Valls a une nouvelle fois mis le feu au PS en se déclarant favorable à un éventuel changement de nom de sa formation politique, dans un entretien à l’Obs.
Invité de BFM TV ce jeudi 23 octobre, le Premier ministre, interrogé sur ces critiques émises également par Jean-Christophe Cambadélis, opposé à un changement de nom du PS, a été réticent à lâcher qu’il était socialiste. "C’est une faute de participer à un débat ?", interroge-t-il faussement naïf avant de déclarer dans une forme de concession dans ces termes :
"Je suis socialiste, je suis membre du Parti socialiste depuis 1980.
"
Auparavant, Manuel Valls avait tenté d’esquiver le sujet, arguant que "ça n’intéresse personne". Il insiste :
"Ces sujets n’intéressent pas les Français. Ce sont des étiquettes qui n'intéressent personne.
"
Comme dans l’Obs, Manuel Valls persiste pourtant à évoquer l’hypothèse de "la fondation d’une maison commune". "Pourquoi pas un jour d’une formation politique commune", ajoute-t-il alors que le PRG, dernier allié du PS au gouvernement a d’ores et déjà fait savoir qu’il y était favorable.
Après avoir également répété dans cette entrevue qu'il regrettait que le PS n'ait pas tendu la main à François Bayrou en 2012, Manuel Valls a affirmé que "ça ne le dérangerait pas" de gouverner avec le centre.
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