Depuis son bon score au premier tour de l’élection présidentielle en 2012, et son entreprise de dédiabolisation du Front national, Marine Le Pen se voit comme le leader de l’opposition au gouvernement de François Hollande.
Une posture qui pourrait être mise à mal par des résultats moins bons qu’escompté pour le parti d’extrême droite lors des deux scrutins à venir, les élections municipales et européennes.
Au point que la présidente du FN dit jouer "la crédibilité" de son parti lors de ces élections, alors que l’UMP est empêtrée dans les affaires et que la popularité du gouvernement est en berne.
Ainsi déclare-t-elle, ce jeudi 20 mars, dans une interview à Nice-Matin :
"Je joue sur cette élection et sur les Européennes, la crédibilité du parti.
"
Et d’ajouter :
"Parce que les maires qui seront élus vont pouvoir démontrer nos capacités, nos compétences, notre respect de la parole donnée. Je pense que le fait de n‘avoir pas été en situation de pouvoir faire cette preuve constitue aujourd’hui un plafond de verre et l’élection le fera sauter.
"