CE RÊVE BLEU - Marine Le Pen ne croit pas au retour de Nicolas Sarkozy en politique. Mais elle en rêve. C’est ce que la présidente du Front national a raconté lors d’une conférence de presse, mercredi 26 février à Montbéliard pour soutenir la candidate FN Sophie Montel , selon des propos rapportés par le blogueur David Desgouilles sur le site Causeur.fr .
"J’ai toujours pensé qu’il ne reviendrait pas", assure la patronne du FN qui ajoute même qu’elle a parié sur ce non-retour, affirmant en revanche qu’elle espère fortement le contraire :
"J’ai parié quelques bouteilles, je vais peut-être les perdre (rires), c’est le principe du pari.
"
Mais je ne rêve que d’une chose, c’est qu’il revienne.
Ne préférerait-elle pas Alain Juppé comme candidat de l’UMP en 2017, lui ouvrant un espace sur la droite du parti de Jean-François Copé ? Encore une fois, elle assure qu’elle préférerait affronter Nicolas Sarkozy, dont elle estime qu’il a aidé le Front national "à renaître de ses cendres" durant son quinquennat :
"Le meilleur candidat pour moi, c’est Nicolas Sarkozy. D’abord, parce qu’entre 2007 et 2012, c’est quand même grâce à lui que nous avons pu renaître de nos cendres, tel le Sphinx. Donc, je suis très contente de le revoir. En plus, à chaque fois que je le revois, je retrouve tous ses défauts que les Français ont dû oublier parce qu’il a la sympathie des morts.
"
Et d’ajouter, acerbe sur la reconversion de l’ancien locataire de l’Elysée en conférencier :
"Il a vraiment cette manière de faire, ces défauts qui sont insupportables et d’autant plus insupportables que la crise s’est aggravée. Nicolas Sarkozy qui revient, avec la personnalité qui est la sienne, avec toute la liste ses conférences à 100 000 euros, pour moi c’est l’idéal. Si j’en avais un à choisir, je choisirais celui-là.
"
Interrogée sur le fait de savoir si une première place de son parti lors des élections européennes de mai ne lui nuirait pas en forçant le recours de la droite à Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen a également développé son scepticisme quant au retour de l’ancien chef de l’Etat.
Pour l’eurodéputée, pas de doute, la fenêtre de tir de Nicolas Sarkozy est minime :
"Je l’attends ! Ses espérances de retour ne sont pas si considérables que ça ! Pour quelqu’un qui a été président de la République, il y a 60% des sympathisants de son propre mouvement qui souhaitent qu’il soit candidat ; ce n’est pas énorme !
"