"Profondément choqué de ce qu'il s'est passé", Nicolas Sarkozy sort de son (relatif) silence, ce mercredi 2 juillet, en accordant un entretien de 15 minutes à Europe 1 et TF1. Et, sans prononcer le mot "complot", l'ancien chef de l'État, rasé de près, dénonce une "instrumentalisation politique d'une partie de la Justice" :
La situation était suffisamment grave pour que je dise aux français ce qu'il en était de l'instrumentalisation politique d'une partie de la Justice aujourd'hui. Dans notre pays, [...], il y a des choses qui sont en train d'être organisées. Les Français doivent les connaitre.
Nicolas Sarkozy clame son innocence en ces termes :
Je veux dire à ceux qui nous écoutent ou nous regardent que je n'ai jamais trahi leur confiance, que jamais je n'ai commis un acte contraire aux principes républicains ou à l'État de droit.
"Et si j'ai commis des fautes, j'en assumerai toutes les conséquences, je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités", ajoute l'ancien président, dans ses bureaux de la rue de Miromesnil.
Un passage isolé ci-dessous :
Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel dans l'affaire des écoutes téléphoniques.