Le débat reste d’actualité au Parti socialiste. Un peu après la mi-mandat de François Hollande, ministres comme élus s’interrogent : faut-il que François Hollande, s’il désire être candidat en 2017, passe par une primaire ? Ses proches estiment que ce serait incompatible avec ses fonctions présidentielles. Pourtant, les statuts du Parti socialiste le prévoient. Même en cas de candidature du président sortant. Et lui même y réfléchit.
Face aux voix qui s’élèvent pour dire qu’une primaire n’aurait aucun sens si le chef de l’Etat décide de tenter de rempiler, d’autres, proches de ceux qui se voient un avenir élyséen, continuent de pousser en ce sens. "La primaire est valable pour les sortants", a lancé jeudi 20 novembre Benoît Hamon, démis de ses fonctions gouvernementales fin août. Celui qui est depuis devenu député poursuit :
Quand on a initié la primaire, l’objectif était qu’il n’y ait pas des moments où cela soit à géométrie variable.
Proche d’Arnaud Montebourg, également poussé vers la sortie du gouvernement fin août par Manuel Valls, le député PS Arnaud Leroy estime, dans Libération de ce vendredi 21 novembre, que le sujet de la primaire doit "faire partie du package décidé au Congrès". Un congrès du PS prévu en juin 2015.
Et ce député d’ajouter, provocateur quant aux réticences existantes dans son partie sur la primaire :
La monarchie a bien été abolie, non ?