"La vie privée des dirigeants, ça m’indiffère, mais royalement." Telle est la première réaction de la sénatrice UDI Chantal Jouanno, ce vendredi 21 novembre sur France Info, quand on l’interroge sur la une de Voici. Une une de Voici qui dévoile des photos de François Hollande avec Julie Gayet sur une terrasse de l’Elysée.
Une fois cette remarque liminaire faite, Chantal Jouanno doute que ces photos, à la une du magazine, soient "volées", au moment où Valérie Trierweiler, l’ancienne compagne de François Hollande, se lance dans un road trip international pour promouvoir son brûlot Merci pour ce moment.
"Ça donne une image que, certes, tout le monde regarde, mais en même temps nos concitoyens considèrent que le président de la République doit avoir un peu de dignité dans sa vie privée et il n’a pas à l’exposer dans les médias", développe l’élue centriste. Qui ajoute :
Ça fait très mise en scène, je suis d’accord.
Selon elle, "l’idée des photos volées, ça ne convainc personne". "Pour avoir été à l’Elysée, quand on voit la manière dont c’est gardé, surveillé de partout, le principe des photos volées, ça me fait franchement un peu sourire", renchérit l’ancienne ministre des Sports de Nicolas Sarkozy. Peut-on alors parler de manipulation ? "Peut-être pas", rétorque la sénatrice de Paris qui estime néanmoins que ces "photos volées" peuvent avoir comme objectif de "faire parler de soi par tous les moyens".
Ce vendredi 21 novembre, jour de sortie de l’hebdomadaire, la rédactrice en chef du magazine a assuré sur BFM TV que ces (trois) photos, prises "courant octobre", n'ont "pas été prises de l'intérieur" du palais de l'Elysée "ni par un drone". La responsable du magazine people a refusé de lever le voile sur les coulisses de ce qu'elle présente comme la première photo à l'Elysée du Président en compagnie de Julie Gayet, depuis la révélation de leur liaison en janvier, par le magazine Closer.
Egalement interrogé sur ce sujet, ce vendredi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a estimé qu’elle n’avait "pas de commentaire à faire" sur le sujet. "Si le président souhaite parler de sa vie privée, il le fera", ajoute-t-elle tout en "regrettant" ces photos volées qui "viennent empiéter sur la vie privée du président".