Jean-Marie Le Pen pas plus gêné par les hommages de Florian Philippot à de Gaulle que par quelqu'un qui irait sur la tombe de Pétain

Publié à 17h19, le 29 novembre 2014 , Modifié à 21h02, le 01 décembre 2014

Jean-Marie Le Pen pas plus gêné par les hommages de Florian Philippot à de Gaulle que par quelqu'un qui irait sur la tombe de Pétain
Jean-Marie Le Pen © REUTERS/Benoit Tessier

Florian Philippot n'a jamais caché son admiration pour le général de Gaulle. Cela ne plait pas forcément à tout le monde au FN, parti dont il est le vice-président. Chaque année, l'eurodéputé frontiste se rend sur la tombe du premier président de la 5ème République ; chaque année, la direction du FN rappelle qu'il s'agit là d'une initiative personnelle.

Le sujet a été évoqué ce samedi 29 novembre en marge du congrès du Front national, à Lyon. Marion Maréchal – Le Pen est arrivée en tête de l'élection au comité central du parti, loin devant Florian Philippot. Un résultat qui ne pouvait que plaire au président d'honneur du FN, pas vraiment sur la même ligne gaulliste prétendument tenue par Florian Philippot. Voici ce que Jean-Marie Le Pen a déclaré devant les journalistes :

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Monsieur Philippot a une dilection personnelle, ça ne me gêne pas plus que ne me gênerait quelqu'un qui irait sur la tombe du maréchal Pétain.

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Un moment capté par les caméras d'i>Télé à voir ci-dessous : 



Interrogé sur i>Télé à propos de cette sortie, Louis Aliot a défendu la liberté d'expression de Jean-Marie Le Pen. En juin dernier, il avait été le premier à dénoncer les propos du président d'honneur à propos de "la fournée" des artistes s'opposant au FN.

Historiquement, le rapport au général de Gaulle a toujours été compliqué au Front national. Fondé en 1972, notamment par des partisans de l'Algérie française qui haïssaient le général de Gaulle, le parti a eu dans ses rangs des membres de l'OAS, comme Pierre Sergent, député FN entre 1986 et 1988.

Mais vendredi 28 novembre, Marine Le Pen s'est quand même comparée au général de Gaulle. La présidente du FN assure qu’en cas de victoire à la présidentielle, elle s’engagerait à organiser aussitôt un référendum sur la sortie de l’Union européenne. "Mais, comme le général de Gaulle, je les préviendrai [les Français]. Il y a encore des gens de cette trempe en France ! Moi, je veux le pouvoir pour changer les choses", a-t-elle assuré au Figaro

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