Pour le président de l’Assemblée Claude Bartolone, le PS au pouvoir n’a jamais été aussi peu divisé

Publié à 07h32, le 08 octobre 2014 , Modifié à 07h33, le 08 octobre 2014

Pour le président de l’Assemblée Claude Bartolone, le PS au pouvoir n’a jamais été aussi peu divisé
Claude Bartolone. © REUTERS/Charles Platiau

MÉTHODE COUÉ – "Le temps des frondeurs est passé", veut croire le président socialiste de la commission des lois de l’Assemblée, le proche de Valls, Jean-Jacques Urvoas, alors que se profile un débat compliqué dans la majorité sur les lois budgétaires pour 2015. "Frondeur", un terme que n’aime pas Claude Bartolone qui le répète au Parisien de ce mercredi 8 octobre.

Au groupe socialiste, je ne connais que des députés socialistes.

Car pour le président de l’Assemblée nationale, adepte de la méthode Coué et optimiste dans l’âme, le PS est uni. "Franchement, j’ai connu des moments où le PS était vraiment divisé, où il y avait deux politiques en présence, par exemple lors du débat sur le franc fort avec Bérégovoy", explique le député de Seine-Saint-Denis.

Un Bartolone qui assure que "frondeurs" et "légitimistes" ne sont pas si éloignés, puisqu’ils veulent le même résultat.

Il n’y a pas deux lignes, personne ne met en cause l’idée qu’il faille reconstruire notre appareil de production, permettre la montée en gamme de nos entreprises.

Surtout, l’homme au perchoir de l’Assemblée nationale assure que jamais le PS au pouvoir n’a été aussi peu désuni. "Il y a un débat sur où mettre le curseur, sur ce qui doit aller aux entreprises et ce qui doit aller aux ménages", consent-il avant d’ajouter :

Oui, il y a des débats, mais jamais le PS lorsqu’il a été au pouvoir n’a été aussi peu divisé !

Pourtant, à en croire un ministre en off dans Le Figaro, le gouvernement et Manuel Valls vont devoir faire passer le budget en force tant les mécontents socialistes se font nombreux.

Je ne crois pas une seconde que le budget pourra être adopté sans le 49-3.

Pas la meilleure manière de montrer que la majorité gouvernementale socialiste "n’a jamais été aussi peu divisé".

Du rab sur le Lab

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