#JUPPEMANIA – La hype Alain Juppé a ses limites. Si le maire de Bordeaux, candidat à la primaire de la droite pour 2017 est de plus en plus apprécié à gauche, il conserve ses détracteurs à droite. Et notamment parmi les proches de Nicolas Sarkozy.
Invité de i>Télé, mercredi 19 novembre, Henri Guaino, redevenu plume de Nicolas Sarkozy, a expliqué "ne pas partager" l’avis des lecteurs du magazine branché GQ qui ont élu Alain Juppé "homme politique de l’année" . Un prix pour lequel l’ancien Premier ministre succède à Bertrand Delanoë et Jean-Luc Mélenchon.
"Tout le monde peut avoir un avis différent du mien", a lâché le député UMP des Yvelines avant de faussement s’interroger :
"Qu’a-t-il fait pour être élu homme politique de l’année ? Je n’en sais rien.
"
"Que lui manque-t-il pour être homme de l’année ?" lui est-il alors demandé. "D’avoir fait quelque chose, simplement", répète Henri Guaino qui ajoute :
"Un homme politique de l’année, c’est quelqu’un qui a accompli quelque chose de particulier.
"
Ce que n’a, selon Henri Guaino, visiblement pas fait Alain Juppé. Et l’ex conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Elysée de rappeler que, si l’on se fie aux sondages, en 1994, l’homme politique de l’année aurait été Edouard Balladur. Un Balladur battu l’année suivante dès le premier tour de la présidentielle par son "ami de trente ans" Jacques Chirac.
Et Henri Guaino de prévenir, en conclusion :
"La démocratie, c’est l’élection à la date prévue avec les bulletins qu’on met dans l’urne.
"
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