Certains voient dans ses déclarations sur les salariés "illettrés" de Gad le premier faux pas d'Emmanuel Macron, le tout nouveau ministre de l'Economie. Certains y voient du mépris. Mais Rachida Dati refuse d'y voir une quelconque polémique. L'ancienne ministre de la justice a, sur son compte Facebook le 17 septembre , pris la défense d'Emmanuel Macron. Dans un billet intitulé "Mettre le buzz "en sourdine", la maire UMP du 7ème arrondissement de Paris défend donc le ministre socialiste, regrettant l'exploitation politique faite par plusieurs de ses collègues :
"Pendant que les médias et hélas certains responsables politiques s'emparent de ce qu'ils croient être un couac, ils ne s'intéressent pas à la question de fond qu'Emmanuel Macron soulevait.
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Le matin même, Emmanuel Macron avait estimé qu'une partie des salariés de l'abattoir Gad étaient "illettrés". Une marque de mépris pour la classe ouvrière selon le Parti communiste et l'UMP. Le ministre de l'Economie s'est défendu dans l'après-midi à l'Assemblée nationale, renvoyant l'opposition à sa responsabilité dans l'état déplorable de l'économie française.
Rachida Dati, elle, tire sur ceux qui exploitent le "buzz" généré par les propos d'Emmanuel Macron :
"Ce silence qui arrange ceux qui aujourd'hui s'offusquent des propos d'Emmanuel Macron ! Mais c'est la situation tragique de milliers et de milliers de Français en 2014, n'en déplaise à ceux qui préfèrent se pincer le nez et faire du buzz sur l'accessoire.
"
Et voilà que Rachida Dati en remet une couche en estimant qu'Emmanuel Macron est "sincère" :
"Je n'ai aucune raison de douter de la sincérité de la préoccupation d'Emmanuel Macron pour ces Français qui n'attendent pas l'aumône mais espèrent vivre dignement de leur travail. La tâche sera difficile.
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Rachida Dati enchaîne les positionnements iconoclastes ces derniers jours. Avant de défendre cet homme de gauche qu'est Emmanuel Macron, l'ancienne garde des Sceaux, pourtant sarkozyste canal historique, posé ses conditions avant de soutenir Nicolas Sarkozy en vue de l'élection à la présidence de l'UMP.