OBSÉDÉ - On va finir par croire qu’il a un problème avec les gays. Poursuivi pour complicité de provocation à la haine envers les homosexuels, Christian Vanneste a été relaxé, jeudi 3 avril, le tribunal correctionnel de Paris.
Cela valait bien un billet sur son blog, posté dans la foulée de la décision du tribunal, nouvelle sortie à destination du "lobby homosexuel", responsable selon lui de "sa quasi-exclusion de la vie politique".
Première salve :
"Un lobby a été assez puissant pour traîner dans la boue un parlementaire qui après trois mandats de travail acharné était coupable d’avoir dit la vérité.
"
Deuxième salve :
"Le parti auquel j’avais fidèlement appartenu depuis sa création, après avoir été en tant que gaulliste membre du RPR, m’a retiré pour la deuxième fois l’investiture [pour les législtives, ndlr], toujours en raison du poids du lobby homosexuel dans ses rangs.
"
Et une dernière pour la route, à destination cette fois, tout du moins en partie, de l’UMP :
"J’estime être en droit de demander des excuses publiques à son président, M. Copé. Rien dans les statuts du parti n’exigeait l’adhésion aux thèses du lobby.
"
Des mots qui surviennent après l’interview de Christine Boutin dans la revue Charles. Elle y déclare que l'homosexualité est une "abomination", qu'il s'agit d'un "péché" et que "le pécheur est toujours pardonné". Des propos condamnés notamment à droite par Jean-François Copé.
En février 2012, Christian Vanneste avait nié l’existence de la déportation des homosexuels en France durant la seconde guerre mondiale : "Il y a aussi des légendes qui sont répandues. Par exemple il y a la fameuse légende de la déportation des homosexuels. [...] En dehors des trois départements annexés, il n'y a pas eu de déportation des homosexuels en France. Il faut être très clair là aussi.", avait-il dit dans une interview au site LibertePolitique.com.
Un mois plus tard, il récidivait, accusant le lobby homosexuel" d’être parvenu "à installer une forme de totalitarisme et d’inquisition" en France. Il s’en prenait également à Benjamin Lancar, à l’époque chef des Jeunes Pop, le qualifiant d’ "homosexuel militant".