LES 140 SECONDES DU LAB – Il en faudrait un peu plus que l’affaire Bygmalion pour surprendre, encore moins choquer, Roland Dumas. Interrogé par Le Lab à l'occasion des 140 secondes du Lab d'Europe 1, lors de l'émission PolitiqueS de Serge Moati, diffusée ce samedi 7 juin, l’ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand est revenu sur l’affaire qui secoue l’UMP. Est-ce que ça l’a choqué ?
Non. Parce que c’est partout pareil. On a tout essayé et on n’arrive pas à juguler tout ça. Il faut prendre de nouvelles lois peut-être plus restrictives, plus fortes.
Roland Dumas reconnait toutefois qu’il y a eu une "amélioration" concernant les comptes des partis politiques :
Il y a eu une amélioration parce que j’ai connu une époque où c’était tout et rien.
Quant à Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 qui a reconnu sur BFMTV le 26 mai, que des meetings de Nicolas Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP par la société Bygmalion, c’est, de l’avis de l’ancien ministre, "un garçon un peu faible".
[BONUS TRACK] Interrogé sur quel ministre sort aujourd'hui du lot, Roland Dumas a une réponse assez cruelle :
Il faut chercher, il faut se baisser.