Nicolas Sarkozy envisage de plus en plus sérieusement son "retour" dans le cénacle politique. Et ce, via une prise de la présidence de l’UMP à la rentrée 2014. Mais s’il se décide à revenir dans l’arène, l’ancien chef de l’Etat pose au moins deux conditions, selon Le Figaro de ce lundi 28 juillet.
1. Nicolas Sarkozy ne sera pas un président à temps plein de l’UMP s’il se décide à repartir au combat. Pas du niveau d’un ancien président. Alors, selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy souhaiterait conserver son bureau d’ancien locataire de l’Elysée rue de Miromesnil où il a élu domicile depuis sa défaite face à François Hollande en 2012. Comme Valéry Giscard d’Estaing avant lui, qui avait conservé son bureau d’ex tout en reprenant la présidence de l’UDF en 1988.
2. Surtout, Nicolas Sarkozy ne compte pas s’asseoir sur une activité qui lui plait et qui lui assure un beau niveau de revenus : ses conférences. Ainsi a-t-il, selon Le Figaro, "donné un accord de principe pour plusieurs déplacements en Asie et en Amérique cet automne". Des conférences, parfois décriées et parfois polémiques – comme la dernière en date au Congo - qui sont pour lui autant d’occasions de faire des allusions à l’actualité politique. Et de railler François Hollande .
[BONUS] Sarkozy et "l’obsession du consensus" de Hollande
Railler François Hollande. Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de le faire lors de sa conférence, embarrassante , à Brazzaville lors d’un Forum sur la bancarisation de l’Afrique. Ainsi a-t-il moqué "l’obsession du consensus" de l’actuel chef de l’Etat :
"Je crois que la pire façon de conduire la politique d'un pays, c'est de la conduire avec l'obsession du consensus. Le monde va à une vitesse stupéfiante, et la bonne décision est celle qui est prise au bon moment. Si vous attendez d'établir un consensus pour la prendre, vous la prendrez en retard, et ça sera donc une mauvaise décision.
"