MERCI MAIS NON - Les réactions des responsables de l'UDI n'ont pas tardé après les révélations du Parisien de ce 12 septembre selon lesquelles Nicolas Sarkozy souhaite fusionner l'UMP et l'UDI lors d'un "grand congrès refondateur de la droite", en passant par une consultation des adhérents UMP. Pas question, répondent en chœur les différents candidats à la succession de Jean-Louis Borloo.
Dans un communiqué, Jean-Christophe Fromantin, candidat à la tête de l'UDI, dit promouvoir "une UDI indépendante" :
"Les Français sont las d’un jeu perpétuel d’alliances qui fonctionne comme une pièce de théâtre dont on changerait les décors et les costumes sans jamais remettre en cause ni les textes, ni les acteurs (…) la France a besoin d’une nouvelle dynamique politique, avec un regard neuf, une éthique de responsabilité, une vision, un projet et surtout une équipe qui aura le courage de faire les réformes de structure que nous avons trop tardé à lancer.
"
Autres candidats, en binôme, Yves Jégo et Chantal Jouanno n'ont pas dit autre chose sur Twitter :
Non l'UDI n'est pas a vendre ! Avec @yvesjego nous garantirons l'indépendance de l'UDI #NiFusionNifederation
— Chantal Jouanno (@Chantal_Jouanno) 12 Septembre 2014
Non l'UDI n'est pas a vendre ! Avec @Chantal_Jouanno nous garantirons l'indépendance de l'UDI #NiFusionNifederation
— Yves Jégo (@yvesjego) 12 Septembre 2014
Jean-Christophe Lagarde en a fait de même :
Et revoilà la danse du ventre de l'UMP autour du centre! L'UDI ne sera pas la variable d'ajustement de la droite! #LeCentreConquerant
— JC Lagarde (@jclagarde) 12 Septembre 2014
Selon Le Parisien, un autre candidat à la présidence du parti, Hervé Morin, a été reçu par Nicolas Sarkozy. Colère de l'intéressé auprès d'Europe1.fr :
"Je ne sais pas qui a été raconter ça, mais c'est n'importe quoi ! Je n'ai jamais eu de rendez-vous avec Nicolas Sarkozy depuis 2012 et je ne l'ai jamais eu au téléphone. Dire le contraire est un mensonge.
"
Quant à la fusion UDI-UMP il la considère comme "simplement inenvisageable" et dit vouloir construire "une alternative à l'UMP et au PS". L'ancien ministre de la Défense précise par ailleurs que Jean-Louis Borloo - qui aurait lui aussi rencontré Nicolas Sarkozy selon Le Parisien - n'a pas davantage d'échanges avec l'ex-Président :
"J’ai bu un verre avec Borloo il y a quelques jours, et il m’a lui aussi assuré qu’il ne voyait pas Sarkozy et que ce sont les proches de ce dernier qui font courir ce bruit.
"