"BONJOUR C'EST JEAN-LOUIS BORLOO" - Petit affolement de la planète UDI, ce 12 septembre au matin, après les affirmations du Parisien selon lesquelles Nicolas Sarkozy a récemment rencontré Jean-Louis Borloo et Hervé Morin pour parler d'un rapprochement des deux partis au sein d'une fédération. Faux, faux, archi-faux, répondent en choeur les deux centristes. Hervé Morin le premier, qui contacte le Lab pour démentir toute rencontre, et encore moins de négociations en vue d'une éventuelle fusion de l'UDI et de l'UMP. Jean-Louis Borloo, donc, par la suite, qui nous martèle qu'il ne se mêle plus des affaires centristes.
Des démentis qui tiennent en trois étapes. La première: Jean-Louis Borloo n'est aucunement impliqué dans toute discussion d'alcôve avec l'ancien président Sarkozy en vue d'une éventuelle fusion. Voici ce qu'il déclare au Lab :
Je n'ai participé à aucune négociation d'aucune sorte. Je n'ai pas rencontré Nicolas Sarkozy, quant à Hervé [Morin, NDLR], je serais surpris.
Hervé Morin avait lui-même contacté le Lab plus tôt afin de démentir tout rendez-vous avec l'ancien président de la République. Jean-Louis Borloo ajoute qu'il ne souhaite pas être associé à un quelconque candidat à la tête de son ancien parti, contrairement à ce qui a pu être évoqué dans Le Point la semaine dernière :
Je n'ai pas moi à m'immiscer là-dedans. J'ai quitté mes fonctions. Ça n'a aucun sens. Je n'ai pas à intervenir sur ma propre succession.
Dernier étage de la fusée: rappeler qu'il a quitté ses fonctions politiques et ne souhaite pas, à ce titre, être interrogé sur la vie politique française :
J'ai quitté mes mandats, j'ai quitté l'action publique. Je m'occupe d'une fondation pour soutenir l'énergie en Afrique. C'est ma seule préoccupation. Je ne me mêle ni de la vie politique française, ni de l'UMP, ni de l'UDI.
Je demande qu'on respecte mon choix, ma nouvelle vie.
L'élection à la tête de l'UDI se déroulera entre les mois d'octobre et de novembre. Quatre candidats sont en lice: Hervé Morin, Yves Jégo en ticket avec Chantal Jouanno, Jean-Christophe Lagarde, et Jean-Christophe Fromantin.