Enquête sur la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy : le parquet dément

Publié à 06h48, le 29 juillet 2014 , Modifié à 15h13, le 29 juillet 2014

Enquête sur la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy : le parquet dément
© Reuters.

GRAIN DE SABLE – Un nouveau grain de sable dans la chaussure de Nicolas Sarkozy ? Le parquet de Paris a démenti ce 29 juillet une information du Parisien selon laquelle Nicolas Sarkozy était visé par une nouvelle enquête, concernant cette fois le financement de sa campagne présidentielle de 2007.

Dans un communiqué, le parquet du tribunal de Grande instance de Paris précise :

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Contrairement à ce qu'indique le quotidien Le Parisien dans son article paru ce jour (...) le parquet n'a ouvert aucune enquête préliminaire ni information judiciaire concernant la campagne présidentielle de 2007 de Monsieur Nicolas Sarkozy.

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Le matin même, Le Parisien avait assuré le procureur de Paris avait "ouvert en toute discrétion, début juillet, une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy" sur des soupçons de financement illégal de la campagne 2007. Selon le quotidien, "les investigations vis(ai)ent un système de fausses factures présumé qui, comme dans l'affaire Bygmalion auraient permis d'imputer frauduleusement des dépenses de campagne du candidat sur les comptes de son parti".

Comme dans l'affaire Bygmalion, "une société impliquée dans la campagne 2007 auraient facturé diverses prestations à l'UMP, alors qu'elles avaient été assurées pour le compte du candidat Sarkozy", poursuivait le quotidien.

Dans l'après-midi, le quotidien a publié un "rectificatif" sur son site internet, s'excusant pour un "regrettable amalgame". Le 4 juillet, explique Le Parisien, le parquet a non pas ouvert une enquête préliminaire mais délivré un "réquisitoire supplétif" pour élargir le champ d'investigation de l'information judiciaire sur le financement illégal présumé de la campagne de 2012. Il maintient toutefois l'existence d'une seconde société soupçonnée d'avoir mis en place un système de facturation suspect :

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Ces nouvelles investigations ciblent une seconde société spécialisée dans la communication et l’événementielle ayant organisé trois meetings du candidat Sarkozy au printemps 2012. Les magistrats s’interrogent sur la mise en place d’un système de facturation suspect, similaire à celui de Bygmalion. Cette nouvelle société a d’ailleurs été perquisitionnée dans la foulée de la délivrance de ce réquisitoire supplétif.

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Déjà mis en examen pour "trafic d'influence, corruption active et recel de violation du secret de l'instruction" dans l'affaire des "écoutes téléphoniques, l'ancien président est au centre de plusieurs dossiers judiciaires susceptibles de contrarier son éventuel retour en politique.

[Edit 10h55]Mise à jour de l'article après la publication du communiqué du parquet.

[Edit 15h00]Mise à jour après la publication du "rectificatif" du Parisien.

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