"Ça continue encore et encore. C'est que le début d'accord, d'accord..." Pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle révélation ne vienne toucher l’UMP. Dernière en date : les révélations de Mediapart , datées du 10 juillet, sur un nouveau prêt accordé par le groupe UMP de l’Assemblée nationale. A d’anciens députés cette fois-ci, après les 3 millions d’euros prêtés au parti en 2012 par le groupe présidé par Christian Jacob.
Selon le site d’information, l’audit financier du groupe parlementaire du Palais-Bourbon mené par trois députés, Gilles Carrez, Jean-François Lamour et Etienne Blanc a ainsi révélé que le groupe avait prêté de l’argent à d’anciens députés, battus aux législatives de 2012. Une information non divulguée lors des conclusions de l’audit devant les députés UMP.
Un des membres de ce trio d’auditeurs explique ainsi à Mediapart :
"Après leur défaite, deux de nos (anciens) collègues se sont rapprochés du groupe en demandant un “prêt d’honneur” pour des raisons sociales et personnelles.
"
Souhaitant taire les noms des deux bénéficiaires de ce prêt finalement accordé, cet autre "triumvirat" précise que ces prêts sont "inférieurs à 50 000€", mais "dénués du moindre taux d’intérêt", ajoute Mediapart qui rappelle les facilités d'emprunts des députés auprès de l'Assemblée nationale.
Pour le député qui s’exprime en off, "ces deux aides ne nous choquent pas une seconde. Un groupe politique, c’est un groupe qui s’entraide". Mais, comme le prêt au parti, ces contributions prises sur la cagnotte du groupe, financé en grande partie par l’Assemblée nationale – donc des fonds publics – pour le fonctionnement et le travail parlementaire, posent question.
Quelle sera la prochaine révélation ? Un "responsable du parti" s’inquiète, ce vendredi 11 juillet, dans les colonnes du Parisien, de la prochaine déflagration provoquée par une nouvelle grenade dégoupillée :
"L’UMP, c’est un groupe de djihadistes ! On se demande où le prochain va se faire exploser.
"