Soupçons d'enrichissement personnel : Yves Jégo dénonce une "mise en scène médiatique savamment orchestrée"

Publié à 10h30, le 13 octobre 2014 , Modifié à 10h30, le 13 octobre 2014

Soupçons d'enrichissement personnel : Yves Jégo dénonce une "mise en scène médiatique savamment orchestrée"
© Maxppp

LE HASARD COMME PAR HASARD - A la veille de la clôture des votes pour la présidence de l'UDI, un article du Parisien suspectant Yves Jégo "d'enrichissement personnel" met le principal concerné hors de lui. Celui qui se présente en ticket avec Chantal Jouanno à la tête du parti explique ne pas croire au "hasard" dans un billet posté sur Facebook ce 13 octobre :

Les accusations violentes et sans fondement dont je suis l'objet à travers un grand quotidien national mettent gravement en cause mon honneur et ma probité. Cette polémique fait étrangement l'objet d'une mise en scène médiatique, comme par hasard à l'heure du choix pour les militants de l'UDI.



Il n'y a sans doute rien de fortuit dans cet agenda qui apparaît comme savamment orchestré contre celui qui veut défendre coûte que coûte l'indépendance de l'UDI.

Le Parisien revient ce lundi sur une enquête préliminaire ouverte en septembre 2013 par le parquet de Paris - alerté par la Commission pour la transparence de la vie politique et financière - concernant le patrimoine d'Yves Jégo. Elle vise un enrichissement suspect d'au moins 300.000 euros entre 2003 et 2009 et l'acquisition sans apport personnel d'un appartement parisien pour 1.2 millions d'euros il y a environ six ans.

Sur Facebook, Yves Jégo explique l'origine de ces 300.000 euros, "un patrimoine personnel" n'ayant "strictement rien à voir avec la vie publique". La somme vient de la vente des parts d'une start-up lancée au début des années 2000. Il ajoute que la "transaction n'a jamais été soldée compte-tenu des difficultés" connues par l'entreprise alors. La Commission s'était étonnée quant à elle du prix très élevé de ces parts au vu du bilan financier de l'entreprise.

Concernant l'appartement, Yves Jégo explique avoir dû le revendre à cause de "charges trop élevées". Il ajoute se tenir à disposition "de toutes les autorités", lui qui assure n'avoir pas encore été contacté par la justice pour s'expliquer dans le cadre de cette enquête préliminaire :

N'ayant aucun autre élément que ceux lus dans la presse, je suis évidemment à la disposition de toutes les autorités afin de fournir l'ensemble des informations qui permettront de mettre fin sans tarder à une suspicion particulièrement désagréable pour moi et ma famille. Il est inacceptable d'être ainsi traîné dans la boue tout en sachant le peu d'écho médiatique que cela aura le jour où l'absence de fondement sera reconnue.

Du rab sur le Lab

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