Suivez le multiplex politique du 21 septembre avec Le Pen, Lebranchu, Dray, Cambadélis et Hortefeux

Publié à 18h01, le 21 septembre 2014 , Modifié à 21h33, le 21 septembre 2014

Suivez le multiplex politique du 21 septembre avec Le Pen, Lebranchu, Dray, Cambadélis et Hortefeux
Montage Reuters et Maxppp.

MULTIPLEX POLITIQUE - Au programme des interviews dominicales de ce 21 septembre, Marine Le Pen dans Le Grand Jury de RTL, Brice Hortefeux dans Tous politiques sur France Inter, Julien Dray dans BFM Politique, Marylise Lebranchu dans le 18h politique de i>Télé et Jean-Christophe Cambadélis dans C politique sur France 5.

Comme chaque dimanche, le Lab se plie en quatre pour suivre ces différentes interviews et vous propose ses "morceaux choisis" au fur et à mesure de la soirée.

>> Julien Dray dans BFM Politique



#SANS-DENTS

Oui. Non. Peut-être. Ce n'est pas important. Interrogé sur la réalité de l'expression "sans-dents" qu'aurait employé François Hollande pour parler des gens pauvres selon Valérie Trierweiler, l'ami du président de la République bredouille un "il peut l'avoir fait" et d'un "vous connaissez l'humour de François Hollande" mais n'en dit pas plus pour "ne pas créer de polémique" :

- BFM : Vous n'avez jamais entendu l'expression ?



- Julien Dray : Non je n'ai jamais entendu cette expression-là …



- BFM : Il n'a jamais prononcé ces mots ?



- Julien Dray : Prononcer je n'en sais rien ... il peut l'avoir fait ... vous le savez comme moi,  François Hollande il a une qualité qui peut devenir un défaut, c'est qu'il rit de tout et peut-être parfois … [il est interrompu]... Je ne veux pas revenir là-dessus, je ne veux pas faire de polémique. Tout le livre est fait comme ça, de choses sorties de leur contexte ! J'en sais rien, c'est pas important. (...) Est-ce qu'il méprise les gens qui souffrent ? Non !





#ADOLESCENTS ATTARDÉS

Celui qui ne s'est pas vu offrir de poste au gouvernement fustige sans citer de noms la "jeune génération" que François Hollande a mise au pouvoir et qui s'est comportée comme "des adolescents attardés" en "opposant les uns aux autres" :

Cette génération n'a pas été à la hauteur des tâches qui lui ont été confiées. Quand on est numéro 4 d'un gouvernement [comme Benoît Hamon dans le gouvernement Valls, ndlr] (…) quand on a des responsabilités si jeune, on n'a pas le droit de gâcher sa chance, on n'a pas le droit de se comporter comme un adolescent attardé.



On n'a pas le droit d'avoir un comportement d'étudiant qui se croit encore dans les congrès estudiantins et qui croit qu'on peut opposer les uns et les autres.

Julien Dray confirme que Arnaud Montebourg fait partie de cette génération à ses yeux, une génération "qui s'est formée après le séisme de 2002" et qui s'est construite "sur les luttes internes au PS et pas assez dans le combat pour reconquérir le terrain dans la société".

Le conseiller régional reviendra également à cette occasion sur le poste de ministre que Nicolas Sarkozy lui avait proposé en 2007 (contrairement à François Hollande qui ne lui a rien proposé du tout) :

C'était un défi, c'était de l'ordre de la provocation et du jeu. J'ai pas commencé ma vie en étant trotskiste pour finir ministre de l'Intérieur dans un gouvernement de droite ! Ça n'aurait pas tenu 2 secondes !



#SADO-MASO

Le retour de Nicolas Sarkozy ? Le conseiller régional, ami de longue date de François Hollande, observe surtout la façon dont les médias traite cette candidature :

C'est presque un rapport sado-maso entre la presse et Nicolas Sarkozy, c'est fascinant. Tout ne tourne plus qu'autour de ça, on en est au stade de mettre des caméras autour de son domicile pour savoir à quel moment il va sortir son chien.



>> Marine Le Pen dans Le Grand Jury



#MORLAIX

Des agriculteurs bretons en colère ont incendié le centre des impôts et la mutualité sociale agricole de Morlaix le 19 septembre. Interrogée sur cet acte, la présidente du Front national a dit "comprendre la colère" et n'a pas voulu condamner l'incendie :

Je comprends la colère. (...) Évidemment que c'est malheureux qu'ils en arrivent là mais quand on aura compris que quand on pousse le peuple à bout c'est normal qu'il réagisse … (...) Leur colère est justifiée, bien entendu qu'elle est justifiée.



>> Jean-Christophe Cambadélis dans C politique



 

#MÊME PAS PEUR

Nicolas Sarkozy futur président de l'UMP ? Jean-Christophe Cambadélis le considérera alors comme son égal, explique le premier secrétaire du PS, et lui propose, non sans malice, un débat entre chefs de deux partis politiques :

Quand il sera élu, je propose un débat !

Lui-même prône un PS "ni social-libéral ni néo-communiste" : "il faut définir ce qu'est le nouveau progressisme".



#VRAIS OU FAUX DIPLÔMES

Accusé dans l'ouvrage d'un journaliste de Mediapart, Laurent Mauduit, d'avoir "usurpé" ses diplômes - "en 1984 il n'a ni licence, ni maitrise ni,a fortiori, DEA" écrit-il - le Premier secrétaire du PS continue de démentir, brandit des documents présentés comme les résultats obtenus à son DEA et ajoute qu'il envisage de porter plainte :

Je n'exclus pas de porter plainte contre Laurent Mauduit et Valeurs actuelles, qui sont les premiers à avoir diffuser ces extraits.

Il y voit une vindicte personnelle du journaliste contre sa personne : "il me poursuit depuis des années". Chose également expliquée ici.

Un autre socialiste, Jean-Marie Le Guen, a déjà annoncé qu'il porterait plainte en diffamation contre le même Laurent Mauduit. Celui-ci affirme dans son ouvrage que le secrétaire d'Etat a fait partie du GUD, un mouvement extrémiste, dans sa jeunesse.



>> Marylise Lebranchu sur i>Télé



#MORLAIX

Ancienne maire de cette commune où des agriculteurs en colère ont incendiés le centre des impôts et la mutualité socialiste agricole vendredi soir (voir plus haut), Marylise Lebranchu, désormais ministre de la Fonction publique, a condamné ces dégradations :

C'est inacceptable, parce que c'est une atteinte aux biens publics, aux biens communs, c'est une attaque à son voisin, à sa famille, c'est une attaque aux pompiers aussi parce qu'ils ont été empêchés d'agir. (...)



Moi j'entends tout, les détresses, la crise, les propositions, mais je mets un mur étanche entre l'expression d'une détresse, d'une demande de négociations, et la violence.

Du rab sur le Lab

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