JUSTE APRÈS – Il y a ceux qui ont du mal à passer à autre chose, comme cet ancien ministre éconduit par Manuel Valls qui s’est acheté une console de jeux et "dégomme tout ce qui bouge sur l’écran" - parce que ça défoule. Et puis il y a ceux qui, à l’image de Guillaume Garot, relativisent.
Interrogé par le site internet La Mayenne on adore !, l’ancien ministre délégué à l’Agroalimentaire évoque son départ du gouvernement :
Je n’ai pas d’amertume. Je n’ai pas à pleurnicher sur mon sort. Du jour au lendemain, je passe d’une fonction à une autre, mais je pense à tous ceux qui perdent leur emploi et ne retrouvent, eux, aucune perspective et qui sont face à de vraies difficultés.
Sa perspective à lui, c'est l'Assemblée nationale : il va retrouver son siège de député de la Mayenne. Pas d’amertume de la part de Guillaume Garot qui a donc appris à relativiser son éviction du gouvernement. "C’est rude", disait-il, à chaud, cité par Le Parisien du 12 avril. L’ex-ministre était alors parti se ressourcer en Espagne.
D’autres avaient fait part de plus de rancœur. Thierry Repentin, par exemple avait avoué passer par "un moment difficile". "Pôle emploi, c’est nous", avait soufflé l’ex-ministre aux Affaire européennes, également cité par Le Parisien.