A Alès, le maire veut "faire piquer" un membre de l’opposition

Publié à 17h05, le 23 mai 2012 , Modifié à 17h05, le 23 mai 2012

A Alès, le maire veut "faire piquer" un membre de l’opposition
Max Roustan, maire d'Alès (Maxppp)

Grosse colère du maire UMP d’Alès, Max Roustan après qu’un élu d’opposition lui rappelle une promesse non-tenue. Le maire, connu pour son franc-parler a répondu à son adversaire qu’il était "malade" et qu’il fallait "le faire piquer". L’opposant socialiste a annoncé mardi 22 mai qu’il avait porté plainte pour "injure publique".

  1. Plainte pour "injure publique"

    Sur www.midilibre.fr

    La scène remonte au 24 février 2012, raconte Midi libre dans son édition du 23 mai. En séance publique du conseil municipal, un élu socialiste rappelle au maire (UMP) des promesses non tenues.

    Max Roustan, le maire commence alors à s’énerver :

    Non mais il déconne à plein tube là quoi, il faut le soigner, il est malade là. Il faut le piquer là ! Oh oh vite !

    Dans la salle, majorité et opposition commencent alors à s’invectiver. Le maire conclut par un "Ta gueule"à destination du socialiste.

    Ce dernier a annoncé hier avoir déposé une citation directe à comparaître auprès du tribunal d’Alès, au titre "du délit d’injure publique envers une personne chargée d’un mandat public."

    La plainte n’a pas été révélée plus tôt afin de ne pas laisser croire qu’il s’agissait d’une manœuvre politique :

    J’ai attendu près d’un mois et demi pour éviter tout amalgame avec la campagne de la présidentielle, mais aussi pour donner le temps à des excuses qui ne sont jamais venues.

    Max Roustan, le député-maire d’Alès, est candidat aux législatives dans la 4e circonscription du Gard, investi par l’UMP.

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