A deux jours des élections, Benoît Hamon fait entendre sa petite musique sur la politique allemande

Publié à 10h27, le 20 septembre 2013 , Modifié à 10h29, le 20 septembre 2013

A deux jours des élections, Benoît Hamon fait entendre sa petite musique sur la politique allemande
Le 18 septembre (MaxPPP).

Les élections en Allemagne approchent et Benoît Hamon s'y intéresse de près. Le ministre chargé de la Consommation a, lors d'une visite dans une usine Optic 2000, critiqué la politique sociale du gouvernement allemand, menée par Angela Merkel. 

Des attaques relayées par BBC News sur son site internet. Benoît Hamon estime que l'Allemagne conduit une politique de salaires peu "équitable"à l'égard de ses voisins européens :

Je veux que l'Allemagne ait une politique sociale où la compétitivité ne consiste pas à s'appuyer sur des emplois payés 400 euros du mois. [...]

Je veux que l'Allemagne ne base pas son économie agricole sur des salaires de sept euros de l'heure. C'est ce que je veux du prochain gouvernement allemand. 

Sans citer nommément Angela Merkel ni son adversaire Peer Steinbrück, qui a fait de la création d'un salaire minimum dans le pays l'un de ses chevaux de bataille, Benoît Hamon affiche donc clairement sa préférence.

Il développe :

Je veux que l'Allemagne joue équitable, avec un modèle économique qui n'est pas basé sur une compétition où l'on peut payer les travailleurs le moins possible. [...]

Nous mettons des travailleurs à sept euros en compétition avec ceux qui gagnent 10, 11, ou 14 euros de l'heure. Cela ne peut pas marcher à l'intérieur du même territoire. Ce n'est pas possible. Cela ne peut pas marcher.

En avril dernier, il avait déjà critique l'Allemagne et sa "politique d'austérité". Lorsqu'il était encore porte-parole du Parti socialiste, il avait par ailleurs estime que Angela Merkel "ne peut pas décider seule" de la politique à mener en Europe.

François Hollande, lui, avait reçu Peer Steinbrück à l'Elysée le 5 avril dernier. Son entourage expliquait que ce geste était "dans la lignée" de son soutien "explicite"à la gauche lors des dernières législatives en Italie.

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