EDITO - Olivier Duhamel souligne l'anomalie des soutiens pour tantôt Copé, tantôt Fillon.
Le règne des alliances de circonstances
Plus la campagne pour la présidence de l'UMP avance, et plus la confusion s'accroît.
Sur le fond :
Chacun avait promis un beau débat d'idées, les prétendants ne se confrontent que sur l'organisation du scrutin ou le degré d'attachement à Nicolas Sarkozy.
Sur les alliances entre les uns et les autres :
Valérie Pécresse devait soutenir Jean-François Copé, vu leur commune origine chiraquienne et leur supposée longue amitié. Elle a rallié Fillon.
Luc Chatelétait censé opus proche de l'ancien Premier ministre. Faute d'une place de choix dans son dispositif, il a rejoint Copé.
Christian Estrosi est sur le fond plus proche de la droite décomplexée que de Fillon le modéré. Il a pourtant choisi ce dernier.
Etc, etc…
A l'arrivée, nous assistons à une foire d'empoigne sur les postes, mais toujours pas l'ombre d'une différenciation sur le fond.