Le maire de Bordeaux Alain Juppé s'en prend au député socialiste et président de la communauté d’agglomération de Bordeaux, Vincent Feltesse, dans un billet de blog publié le 11 septembre 2012, titré "le bal des faux-culs."
"Le bal des faux-culs"
Sur al1jup.com
La charge du maire de Bordeaux et candidat à sa succession , Alain Juppé est violente. Et derrière un anonymat de façade, elle s'adresse directement à Vincent Feltesse, député de Gironde, président de la communauté d'agglomération de Bordeaux… et candidat probable aux municipales en 2014.
Objet de son courroux ?
La réticence de certains socialistes à respecter la règle du non-cumul des mandats, érigée en bataille par Martine Aubry, première secrétaire du PS sur le départ, qui a rappellé à l'ordre les socialistes sur le respect des statuts du parti, début septembre.
Alain Juppé commence par ironiser, dans son billet de blog posté le 11 septembre et titré "le bal des faux-culs " :
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Aujourd’hui qu’il faut passer aux actes, panique à bord. Tous les arguments sont bons pour ne pas tenir l’engagement pris.
"Et devient rapidement plus incisif :
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Le mur du çon est franchi quand on nous explique que le poste de président de communauté urbaine n’est pas concerné (serait-il moins prenant que celui de maire de Saint-Caprais-de- Blaye ou de Blanquefort ?)...
Ou qu’un 'député intérimaire' n’est pas astreint à la même rigueur ! Quésaco 'un député intérimaire' ?
On est député ou on ne l’est pas. On siège à l’Assemblée Nationale ou on n'y siège pas.
"Aucun doute possible sur le destinataire de la charge, Vincent Feltesse, suppléant de Michèle Delaunay, élue députée en juin 2012 et nommée ministre des Personnes âgées un mois plus tôt – et ancien patron de la campagne web de François Hollande.
Vincent Feltesse a rejoint les bancs de l’Assemblée en juillet et a démissionné de son mandat de maire de Blanquefort (33), fin juin, mais s’attache au poste de président de la communauté urbaine de Bordeaux, stratégique pour une candidature aux municipales à Bordeaux en 2014.
Il justifiait ce cumul, cité par Sud Ouest :
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Je n'ai pas eu à signer une lettre d'engagement, je suis dans le même cas que les sénateurs.
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