A Marseille, Jean-Marc Ayrault donne un coup de pouce au candidat socialiste Patrick Mennucci

Publié à 08h43, le 08 novembre 2013 , Modifié à 08h56, le 08 novembre 2013

A Marseille, Jean-Marc Ayrault donne un coup de pouce au candidat socialiste Patrick Mennucci
Jean-Marc Ayrault et Patrick Mennucci (montage le Lab via Maxppp et Reuters)

COUP DE POUCE - Il assure ne pas être venu avec la "hotte du père Noël" mais cela pourrait y ressembler pour le candidat socialiste à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci. Jean-Marc Ayrault était invité de France Bleu Provence ce 8 novembre pour communiquer sur un plan d'aide de plusieurs milliards d'euros pour la cité phocéenne.

Et le Premier ministre a fait campagne pour le PS dans cette ville dirigée par Jean-Claude Gaudin avec un argument phare : le maire UMP n'aurait toujours pas utilisé 200 millions d'euros de l'enveloppe qui lui avait été donnée pour rénover les quartiers nord de Marseille.

Il le répète à plusieurs reprises dans l'interview. Comme ici :

Il est important que quand on met des crédits importants, qu’ils soient utilisés.

Quand je vois que dans les quartiers nord, 200 millions n'ont pas encore engagés je me dis que ça ne va pas, il faut que tout cela change

Ou là :

Je ne m’occupe pas que de l’étiquette politique des gens ... mais je constate que 200 millions d’euros pour la rénovation des quartiers nord ne sont toujours pas utilisés. (…) Je veux que la population voit les résultats !

Pas question en revanche d'attaquer frontalement Jean-Claude Gaudin, même lorsque le journaliste lui demande si le maire "dort" ou si son bilan est mauvais. Réponse du Premier ministre :

Moi je regarde la situation de Marseille (…) est-ce le bilan d’un homme ou d’un ensemble ? Je ne veux pas être tourné vers le passé mais l’avenir. Alors je donne aux Marseillais les capacités de prendre leur destin en main.

S'il dit qu'il ne "décidera pas à la place des Marseillais", Jean-Marc Ayrault répète également que c'est maintenant "à eux de choisir" avec "le choix de leur futur élu". 

La veille au soir, lors d'un dîner avec les six anciens candidats à la primaire PS Marseillaise, le Premier ministre avait lancé : "Maintenant, vous n'avez pas le droit d'échouer". Mais aussi :

Le gouvernement prend ses responsabilités, je compte sur vous. Au mois de mars, si vous réussissez, ce sera un big bang politique.

Du rab sur le Lab

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