A Nice, Christian Estrosi s'en prend aux drapeaux étrangers lors des mariages

Publié à 11h08, le 26 mai 2012 , Modifié à 11h16, le 26 mai 2012

A Nice, Christian Estrosi s'en prend aux drapeaux étrangers lors des mariages
Christian Estrosi lors d'une interview accordée à Nice Matin (Maxppp).

Plus de youyous et groupes folkloriques lors des mariages à Nice. Christian Estrosi veut mettre fin aux célébrations "trop bruyantes". Jeudi, le maire UMP de la ville a présenté en conseil municipal une charte afin de réglementer la pratique des noces dans sa municipalité.

Désormais, cela devra se faire sans cris, sifflets, groupes folkloriques ni drapeaux étrangers. L'opposition dénonce une drague de l'extrême droite.

  1. Electoraliste et discriminatoire répond l'opposition

    Sur nicematin.com

    Les mariages seront désormais plus silencieux à Nice. C'est ce que souhaite le maire de la ville, Christian Estrosi. Jeudi 24 mai il a présenté en conseil municipal une charte afin de réglementer la célébration des noces. 

    Au coeur du nouveau réglement : plus de cris, plus de sifflets, plus de drapeaux étrangers ou de groupes folkloriques. Pour Christian Estrosi, il s'agit de "réglementer les mariages", suite à de "nombreuses pétitions" reçues de la part des riverains, comme il l'explique à Nice-Matin

    Le samedi, en période d'affluence, jusqu'à 34 mariages peuvent être célébrés. Il s'agit de faire respecter aux futurs époux les horaires fixés par l'Etat civil et respecter les autres cérémonies en ne perturbant pas la solennité de l'événement par des cris et des chahuts incessants.

    Du côté de l'opposition, c'est la stupéfaction. Le PS comme le Front de gauche dénonce une "démagogie électoraliste", qui vise particulièrement les personnes originaires du Maghreb

    Et voilà que le maire de Nice décide de réglementer ce moment intime et exceptionnel. Par cet arrêté, Christian Estrosi veut mettre le bonheur sous surveillance. C'est à peine croyable ! Avec lui, la démagogie électoraliste n'a vraiment aucune limite.

     

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