A quoi ressemblerait un début de quinquennat Le Pen ?

Publié à 10h36, le 29 février 2012 , Modifié à 12h26, le 29 février 2012

A quoi ressemblerait un début de quinquennat Le Pen ?
Marine Le Pen à Chateauroux, le 26 février 2012 (Maxppp)

Invitée mercredi de la matinale d'Europe 1, Marine Le Pen s'est soumise au "Questionnaire 2012". Petit tour d'horizon de ce que pourraient être les premiers mois à la présidence de la candidate FN si elle était élue.

Au programme :  un ministre des Souverainetés, un premier déplacement à Hénin-Beaumont et un gouvernement sans Jean-Marie Le Pen ni Louis Aliot.

  1. Création d'un ministre des Souverainetés

    Sur europe1.fr

    Mercredi matin, Marine Le Pen s'est prêtée au jeu des questions-réponses sur le thème "si vous êtes élu président…", au micro d'Europe 1.

    Lieu de la victoire ?

    Je l’ai dit, j’irai 'Chez Tonton', c’est un petit restaurant portugais ouvrier qui est juste à côté du siège du Front national et où nous avons nos habitudes.

    Relance de Bruce Toussaint : "l’anti-Fouquet’s" ?

    Réponse de Marine Le Pen : "C’est exactement ça, l’anti-Fouquet’s résolument".

    Le Premier ministre ?

    Ma toute première mesure serait de nommer un ministre des Souverainetés, parce que je pense que c’est un ministère transversal qui rendra aux Français leur liberté de peuple, en leur rendant en tout domaine la souveraineté qui est la leur et qu’ils n’auraient jamais dû perdre.

    Le premier déplacement ?

    A Hénin-Beaumont. Quand on avait dit que le Front national avait disparu, quand Nicolas Sarkozy se réjouissait de l’avoir tué, aux législatives, c’est à Hénin-Beaumont que la petite flamme de la souveraineté est restée vivante.

    Le premier geste symbolique ?

    Peut-être Jeanne d’Arc. C’est vraiment, je trouve, le symbole de ce que la France est capable de faire quand elle a un genou à terre et qu’elle veut à tout prix retrouver sa liberté.

    Le rôle de Jean-Marie Le Pen ?

    Il n’aura pas de rôle officiel dans le gouvernement. Je crois qu’il n’a pas du tout le désir d’être au gouvernement. Il restera président d’honneur du Front national.

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