Après son discours à Montpellier mardi sur l'éducation, Nicolas Sarkozy cherche à "se venger de sa mauvaise scolarité". C'est l'avis de Yann Savidan, blogueur politique, qui s'interroge sur le rapport conflictuel du chef de l'Etat avec l'école.
Un "mépris du corps enseignant"
Sur yann-savidan.com
Pour Yann Savidan, "Nicolas Sarkozy a le don de mépriser le corps enseignant". Et précise :
Il est vrai que lorsque je lis : "Aujourd'hui, les enseignants ne sont pas assez présents dans les collèges et les lycées en dehors des heures de classe", je me dis que cet homme-là, doit, avant son départ, avoir très envie de solder des comptes avec cette institution.
"L'heure est venue, je crois de remettre en lumière, l'excellence scolaire de notre chef de l'Etat", poursuit le blogueur. La plupart des titres universitaires de Nicolas Sarkozy seraient faux, affirme Savidan, s'appuyant sur une enquête d'Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Nanterre :
- "En parcourant l'annuaire des anciens élèves de Sciences Po, il a pu constater que Sarkozy de Nagy Bosca n'y figure pas, ce qui signifie qu'il n'a pas mené ses études à leur terme et ne peut donc se parer du titre d'ancien élève, réservé aux seuls diplômés."
- Son DEA : "Pourquoi n'en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris X Nanterre ? Tout simplement parce que si le candidat Sarkozy apparaît bien dans le procès-verbal de la première session, il est ajourné pour ne pas s'être présenté à l'épreuve écrite terminale et n'a donc pas rendu son mémoire."
- Son certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) : "Obtenu sur le fil avec la note médiocre de 20/40 (7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde)."
"Mais rappelons aussi pour être complet, les notes obtenues au bac par le candidat 18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière)", ajoute le blogueur. "Avec 142 points sur 300, le candidat 18917 fut recalé et fut obligé de se présenter au repêchage."