Non, Patrick Balkany ne démissionnera pas : "Ils peuvent attendre longtemps !"

Publié à 09h02, le 16 février 2016 , Modifié à 14h53, le 11 avril 2016

Non, Patrick Balkany ne démissionnera pas : "Ils peuvent attendre longtemps !"

ZEN - Patrick Balkany n’a peur de rien. Ni des mises en examen pour suspicion de fraude fiscale, ni de l’opposition qui le pousse à la démission. La chambre régionale des comptes (CRC) a épluché les comptes de la commune de Levallois-Perret entre 2007 et 2013 et accuse le maire LR "d’anomalies" dans les budgets à hauteur de 117 millions d’euros. Dans les colonnes du Parisien mardi 16 février, Patrick Balkany contre-attaque :

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C’est grotesque et d’une mauvaise foi absolue. Comme si j’avais piqué 117 M€ dans la caisse !

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A la mairie de Levallois, les élus de l’opposition réclament sa démission devant de telles accusations. Patrick Balkany , lui, n’est pas vraiment sur la même ligne. Et il lâche au Parisien :

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Je suis très zen. Ce n’est pas agréable à vivre mais j’ai le soutien de mes administrés, du personnel de la ville et de ma majorité. Je rappelle que sur la période examinée par la CRC, j’ai été élu deux fois dès le premier tour. Donc pour la démission, mes détracteurs peuvent attendre longtemps ! D’autant plus que les mises en examen ne concernent pas la ville de Levallois. Et il faudra voir sur quoi elles débouchent. J’ai toujours dit aux juges : ‘Allez-y, envoyez-moi devant les tribunaux’...

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Patrick "sniper" Balkany s’en prend aussi aux magistrats de la CRC qui ont passé les comptes de la ville au peigne fin. Le maire de Levallois-Perret les accuse à leur tour dans le Parisien :

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C’est un rapport totalement à charge, truffé de choses fausses et qui ne tient absolument pas compte de nos 164 pages de réponses. Soit les magistrats sont de mauvaise foi, soit ils sont incompétents, et c’est grave. Ils ont passé quatre mois en mairie et je ne les ai rencontrés qu’une seule fois. Ils ne m’ont pas posé la moindre question.

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Beaucoup d’accusations pour rien, selon Patrick Balkany. Rien ne serait justifié. "On a toujours tort d’avoir raison trop tôt", conclut-il.

Du rab sur le Lab

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